BMW Série 1, la nouvelle compacte de Munich

Publié le 14 février 2008 dans 2008 par Gabriel Gélinas

C’est finalement les modèles coupé et cabriolet de la nouvelle Série 1 de deuxième génération qui feront le trajet jusqu’en Amérique du Nord, BMW ayant décidé de proposer cette nouvelle gamme de voitures chez nous. La Série 1 émulera-t-elle le succès connu par l’ancienne BMW 2002 d’il y a quarante ans et dont se souviendront les plus âgés d’entre vous ? Ou connaîtra-t-elle un échec semblable à celui de la plus récente 318ti deux portes à hayon arrière ? Chez BMW, on mise beaucoup pour que le premier scénario se concrétise.

C’est donc une nouvelle silhouette que l’on retrouvera sur nos routes en 2008, soit celle d’un coupé avec un long capot abritant une paire de moteurs six cylindres en ligne, et dont l’allure dynamique fait le lien avec le récent coupé de Série 3. Dans un premier temps, la Série 1 est proposée en deux modèles coupés avec un coffre ordinaire qui seront animés par des motorisations déjà connues. Ainsi, la 128i reçoit le nouveau six cylindres atmosphérique de 3,0 litres livrant 230 chevaux, alors que la 135i hérite du six cylindres en ligne turbocompressé de 300 chevaux qui a mérité le prix international de moteur de l’année 2007. Comme ces deux moteurs ronronnent dans les Séries 3 et 5, et que la Série 1 est beaucoup plus légère, les performances sont au rendez-vous, surtout dans le cas de la 135i qui est capable d’abattre le 0-100 kilomètres/heure en 5,3 secondes… Ces deux moteurs sont jumelés à une boîte manuelle à six vitesses ou à une automatique à six rapports, les voitures étant toutes deux des propulsions fidèles à la tradition établie chez BMW, ce qui assure une répartition optimale des masses.

Vocation sportive pour la 135i

Sur le modèle 135i, BMW a choisi d’ajouter plusieurs éléments qui font partie de la dotation de série et qui assurent sa vocation plus sportive. Ainsi, le système DSC (Dynamic Stability Control) de la 135i a été adapté pour permettre une conduite plus enthousiaste, la commande des gaz étant plus immédiate et les freins arrière étant sollicités sélectivement de façon à ralentir la roue qui patine en accélération franche, imitant de ce fait le principe d’un différentiel à glissement limité. Tout comme sur les autres modèles de la marque, le système DSC comporte un mode DTC (Dynamic Traction Control) qui repousse à un niveau plus élevé l’intervention du système qui peut être complètement désactivé par le conducteur. Les suspensions reçoivent des calibrations plus fermes et les freins sont plus performants que ceux de la 128i. La direction active quant à elle est optionnelle. La 135i reçoit également un groupe d’éléments aérodynamiques distincts qui donnent une allure plus racée à la voiture tout en favorisant le flot d’air vers les freins, ainsi que des roues de 18 pouces. Malheureusement pour nous, les Séries 1 destinées à l’Amérique du Nord ne sont pas dotées de plusieurs dispositifs avancés que l’on retrouve cependant sur les modèles livrés en Europe. Du nombre, l’ingénieux système « Stop-Start » qui, comme son nom l’indique, commande l’arrêt automatique du moteur lorsque la voiture est immobilisée à un feu rouge pour le redémarrer au départ afin de réduire la consommation et les émissions polluantes. Ce dispositif pourrait éventuellement faire son bout de chemin et être ajouté à la Série 1 vendue au Canada dans un avenir plus lointain.

La vie à bord

La Série 1 est une véritable quatre places, tout comme la récente Volvo C30, et comme cette dernière, l’espace accordé aux passagers arrière est plutôt limité... Le système télématique iDrive fait partie des options, tout commeainsi que la navigation assistée par satellite, et son fonctionnement est facilité par l’ajout de six touches programmables par le conducteur pour interagir directement avec les fonctions qui sont utilisées le plus souvent, tels certains numéros de téléphone, destinations, ou stations de radio. Deux types de selleries sont au programme : cuir véritable ou similicuir, et la nouvelle Série 1 est également dotée de six coussins gonflables de série, tout comme la Série 3.

Les coupés 128i et 135i seront suivis par des modèles cabriolet à toit souple dans un avenir rapproché, BMW ayant choisi cette approche plutôt que celle d’un toit rigide rétractable pour des raisons de coût et de poids. Par ailleurs, les rumeurs courent en Europe disant que BMW développe actuellement d’autres déclinaisons de la Série 1, comme une familiale et un modèle encore plus sportif que la 135i. En effet, il appert que le mythique nom de M1 pourrait faire un retour dans l’univers de la marque bavaroise en étant apposé sur une Série 1 animée par le moteur six cylindres atmosphérique de 330 chevaux qui équipait la M3 de la génération précédente, le nouveau modèle faisant désormais appel à un V8.

BMW présente la Série 1 comme étant l’héritière spirituelle du célèbre modèle 2002 qui a marqué l’histoire de l’automobile. Le concept estt le même, soit celui d’une voiture aux dimensions compactes et au dynamisme relevé. Trouvera-t-elle preneur sur nos terres ? Seul l’avenir le dira…

Feu vert

Données insuffisantes,
nouveau modèle

Feu rouge

Données insuffisantes,
nouveau modèle

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