Même la Lotus Emira deviendra hybride rechargeable

Publié le 2 septembre 2025 dans Hybride/hybride rechargeable par Guillaume Rivard

Le coupé sport Lotus Emira, que nous avons pris un malin plaisir à conduire lors de nos essais pour l’émission du Guide de l’auto ainsi que pour ce site et Le Guide de l’auto 2026, recevra une mise à jour de son V6 et ajoutera une option hybride rechargeable en 2027.

La nouvelle, rapportée par plusieurs médias dont Autocar, a été confirmée par le chef de la direction Feng Qingfeng lors de la récente annonce des résultats financiers du deuxième trimestre de 2025.

Photo: Guillaume Rivard

Le système baptisé « Hyper Hybrid » sera différent de celui que Lotus a déjà testé avec le précédent coupé Evora mais qui n’a jamais obtenu le feu vert. Celui-ci employait un moteur à trois cylindres de 1,2 litre, un moteur électrique et une batterie de 17 kWh, pour une autonomie électrique très optimiste d’un peu plus de 50 km.  

De plus amples détails seront vraisemblablement fournis plus tard cette année, car Lotus projette aussi d’offrir la technologie Hyper Hybrid dans son VUS Eletre, qui connaît beaucoup moins de succès que prévu à l’échelle mondiale en raison du ralentissement de la demande pour les véhicules électriques combiné aux tarifs douaniers sur ceux qui sont fabriqués en Chine.

Photo: Dominic Boucher

En clair, l’actuel moteur à quatre cylindres, inclus dans la version d’entrée de gamme de l’Emira et dérivé de Mercedes-AMG, semble en voie d’extinction. Les rumeurs concernant l’ajout d’un V8 ne semblent plus tenir la route non plus.

Pour revenir au V6, emprunté pour sa part à Toyota, Lotus avait déjà mentionné qu’il ne pouvait pas être mis à jour afin de se conformer à la norme Euro 7. Qu’est-ce qui a changé? L’avenir nous le dira.

Photo: Guillaume Rivard

Sachez que les ventes de l’Emira ont largement chuté en 2025 à la suite de l’arrêt des exportations aux États-Unis, conséquence directe des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump sur les automobiles étrangères. Les exportations ont repris en juillet après l’accord signé entre les États-Unis et le Royaume-Uni, qui prévoit en fin de compte des tarifs de seulement 15% au lieu de 27,5%.

Le patron du petit constructeur anglais a par ailleurs nié une fois de plus que la production des voitures Lotus déménagera de l’usine de Hethel, au Royaume-Unis. Toutefois, il a expliqué que les divisions Lotus Technology (basée en Chine) et Lotus Cars seront consolidées en une seule et même entité par souci de rentabilité.

À voir aussi : Essai en piste de la Lotus Emira 2025

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