Mazda CX-5 2026 : tout pour réussir?
Avec pas moins de 4,5 millions d’unités vendues depuis son introduction en 2012, le CX-5 est devenu le fer de lance du constructeur à l’échelle mondiale. Mazda qui, malgré ses associations de plus en plus importantes avec Toyota, réussit à conserver un ADN lui étant propre, ne dénaturant donc pas sa gamme de produits. Cependant, plusieurs produits comme le CX-5 et la Mazda3 commencent à afficher quelques rides, ce pour quoi le constructeur s’y attaque.
La Mazda3 devrait donc être dévoilée l’an prochain alors que le CX-5 est actuellement en exposition au Salon de la mobilité de Tokyo, où nous avons pu nous y intéresser plus spécifiquement. Nous pourrons le conduire dès février prochain, par contre, il se pointera chez nous en avril 2026, et sera millésimé 2026, en dépit de son arrivée tardive.
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Bien que les ventes de l’actuel CX-5 soient encore excellentes, avec une hausse de 6,1% sur les neuf premiers mois de 2025, cette nouvelle génération sera accueillie à bras ouverts par les concessionnaires, qui doivent momentanément faire une croix sur le CX-50, importé des États-Unis. Un véhicule pour lequel on impose un contre-tarif de 25%, ce qui explique pourquoi Mazda Canada choisit de ne plus l’offrir, du moins jusqu’à ce que la situation se stabilise. Or, dans le cas contraire, toute la pression sera mise sur le dos du nouveau CX-5, qui devra jouer un double rôle.
Mécanique connue
Pour 2026, l’offre mécanique ne sera pas très étoffée : il n’y aura. que le quatre cylindres atmosphérique de 2,5 litres. Fini, le moteur turbo! Et pour cause, l’arrivée en 2027 d’une motorisation hybride développée par Mazda, et donc bien différente de celle logeant actuellement sous le capot du CX-50. Nous avons peu de détails sur cette dernière, Mazda prétend qu’elle reprendra efficacement le flambeau du moteur turbo. Cela signifie donc un gain en puissance, des sensations de conduite préservées et une consommation de carburant à la baisse.
Les quatre roues motrices demeureront de série, un élément bien important pour notre marché. Mazda affirme toutefois que le rendement sera beaucoup plus doux et raffiné, ayant mis l’accent sur l’insonorisation, le confort de roulement et la maniabilité. Le nouveau CX-5 voit d’ailleurs son empattement allongé et ses porte-à-faux réduits, tandis que sa caisse est allongée de 11,5 cm. Un véhicule qui gagne donc aussi en polyvalence, puisque l’espace aux places arrière comme au coffre se voit bonifié. Un autre élément laissant penser qu’il pourrait prendre la relève du CX-50, si Mazda Canada n’avait guère le choix.
Mazda a écouté ses clients!
Voilà, c’est fait! La molette rotative qui permettait de gérer l’écran central a été supprimée. Mazda l’a remplacée par une technologie empruntée à Toyota. Ainsi, le nouvel écran tactile de 15,6 pouces, sera doté de la même technologie graphique que celle retrouvée à bord de produits Toyota, comme le Tundra. Ce n’est pas la meilleure qualité graphique, mais c’est une belle avancée face à l’offre actuelle. Il faut dire que l’écran Toyota a l’avantage d’avoir une ergonomie irréprochable, de même qu’un système de caméra sur 360 degrés fort efficace, lequel embarquera aussi à bord du CX-5. Le constructeur mentionne d’ailleurs que cette nouvelle approche sera intégrée à ses futurs produits, signifiant sans doute que la prochaine Mazda3 en sera équipée. À noter toutefois que les modèles d’entrée de gamme auront droit à un écran de 12 pouces, alors que la version Signature (à confirmer) devrait bénéficier de cet écran de 15,6 pouces.
Sans surprise, Mazda accueille l’assistant Google avec intégration de Google Maps, sans oublier les utilisateurs Apple: le CX-5 offrira CarPlay sans fil. Des mises à jour infonuagiques seront également possibles, une première pour ce modèle. L’instrumentation sera dorénavant 100% numérique et personnalisable via les commandes tactiles à effleurement logées sur le volant. Celui-ci adopte la nouvelle signature « M-A-Z-D-A », éliminant ainsi le logo datant des années 90, qui ne prend désormais place que sur la calandre.
Ce simple lettrage apporte un vent de changement, mais permet aussi - selon l’équipe de design - de visualiser de façon plus intuitive la position du volant. Ce logo figure également sur le hayon du CX-5, lequel s’ouvre sur un coffre plus volumineux et à plus grande ouverture. Notez d’ailleurs que Mazda insiste sur la polyvalence de son CX-5, multipliant les espaces de rangement et astuces ergonomiques. Toutefois, le constructeur conserve le traditionnel levier de vitesses, grugeant un espace important de la console centrale. À ce propos, les stratèges affirment que l’utilisation d’un levier physique est plus intuitive et que son remplacement par des boutons viendrait gâcher l’expérience utilisateur.
Sur les routes au printemps
Les projecteurs sont donc braqués sur cette nouvelle génération très attendue, susceptible de permettre à Mazda Canada de poursuivre son ascension. Une ascension de 16,1% pour les neuf premiers mois de 2025, dans un marché où la concurrence est plus forte que jamais. La fabrication japonaise et mexicaine de la gamme constituerait un avantage pour le constructeur, qui contourne (à l’exception du CX-50) cette guerre des tarifs initiée par Donald Trump. Cela dit, il faut plus qu’une position politique favorable pour se démarquer sur le marché. La qualité des produits est cruciale, ce pour quoi le succès du futur CX-5 est impératif. Et espérons que l’arrivée de l’hybride ne se fera pas trop attendre, puisque plusieurs joueurs sont sur le point d’offrir eux aussi l’hybridation, outre ceux qui l’ont initiée...