Hyundai : quand le président joue au hockey en Corée
Il y a un peu de hockey et de Canadien de Montréal dans la haute direction de Hyundai.
Non, le fabricant automobile ne construit pas de véhicules au Canada. Mais il faut quand même reconnaître que l’entreprise trime très dur pour exposer son attachement à notre pays, et même au Québec, un de ses marchés très populaires.
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C’est que le nouveau président et chef de la direction de Hyundai Canada, Steve Flamand, n’est pas seulement un passionné de l’industrie automobile.
Il est « énormément » et « tout autant », me jure-t-il, un passionné du hockey et du Canadien de Montréal.
Je l’ai rencontré durant mon périple. C’était au deuxième jour, car le premier soir, il n’était pas disponible. C’était le premier match dans sa ligue de garage. Le reste des gens de Hyundai semblaient dire qu’il n’y avait aucune chance qu’il rate ça.
Papa de trois hockeyeurs
À 54 ans, il a pris les rênes de l’entreprise après trois décennies dans ce domaine. Il a aussi travaillé pour General Motors. Il a vécu aux États-Unis, en Corée du Sud, en Europe et en Chine.

Mais c’est le genre de gars qu’on a envie de tutoyer. Surtout quand il parle de hockey.
Il est un vrai fan. Ses trois fils ont joué. Lui-même a réussi à se trouver une ligue de bière quand il a travaillé à Séoul.
Il ne faut donc pas s’étonner si Hyundai est le partenaire automobile officiel de la LNH. Ni qu’un modèle ait une édition LNH.
Le bonheur
Et Steve Flamand a toutes les raisons d’être de bonne humeur.
Le fabricant automobile a vu ses ventes grimper de 18% en septembre, comparativement à 4% pour le reste du marché, me raconte le président.
Au Québec, en enlevant les camionnettes, « on est numéro un », poursuit-il.
Ça peut avoir l’air prétentieux, mais c’est plutôt impressionnant, considérant que M. Flamand est arrivé en poste alors que l’industrie recevait plusieurs coups de poing sur la gueule : Trump au pouvoir, tarifs des États-Unis et incitatif fédéral retiré.
Hyundai a délocalisé en vitesse des usines des États-Unis vers le Mexique et la Corée. L’entreprise a réussi à naviguer à travers tout ça sans manger une volée. « C’est pour ça qu’on est encore en pleine croissance », ajoute le Montréalais.
