Mercedes-Benz SL/SLR, le classique des classiques

Publié le 19 février 2008 dans 2008 par Denis Duquet

S’il est une voiture de prestige qui est demeurée au sommet des palmarès, c’est bien la Classe SL de Mercedes-Benz. Et je ne parle pas de ventes, mais de son aura, de son prestige. C’est la première voiture « halo » de l’industrie et elle demeure la plus respectée de toutes. Elle n’est peut-être pas la plus sportive, ni la plus rapide, mais elle réussit à amalgamer un ensemble de caractéristiques qui font la référence. À son volant, vous ressentez que les gens respectent non seulement la marque, mais le modèle d’exception qu’est la SL. Cinquième génération de ce classique, la SL actuelle a été dévoilée en 2001 et a subi plusieurs modifications esthétiques et mécaniques en 2007. Il n’en demeure pas moins que la silhouette au capot allongé et à l’arrière tronqué se reconnaît au premier coup d’œil.

Luxe et polyvalence

Si ce modèle jouit d’une telle réputation, c’est qu’il est capable de satisfaire les personnes à la recherche d’une voiture de grand tourisme, et également celles qui apprécient les modèles plus sportifs, plus incisifs. Il est vrai qu’avec une longueur hors tout de 4532 mm et un poids de 1844 kg, la SL n’est pas un poids mouche ou une petite voiture. Malgré cela, elle n’est pratiquement jamais prise au dépourvu. Par ailleurs, son toit rigide amovible ajoute à sa polyvalence en plus d’assurer plus de rigidité une fois le toit en place. Malheureusement, comme tous les autres véhicules dotés de cet accessoire, la capacité du coffre est considérablement réduite une fois la coquille métallique servant de toit remisée dans le coffre.

Le modèle le plus équilibré de la gamme est indubitablement la SL550 qui, avec son moteur V8 de 5,5 litres d’une puissance de 382 chevaux, est capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en 5,4 secondes. Ce moteur est plus léger que les V12 optionnels, ce qui lui assure un peu plus d’agilité. Ce moteur V8 est couplé à une boîte automatique à sept rapports qui permet de bien utiliser la bande de puissance du moteur. Si ce nombre d’équidés vous laisse sur votre appétit, il y a toujours la version SL55AMG dont le V8 de même cylindrée produit 510 chevaux grâce à la magie de la suralimentation. Toutefois, la boîte de vitesses automatique est une unité à cinq rapports en raison du couple éléphantesque de ce moteur qui est de 531 lb-pi.

Pour les personnes qui ne se contentent que de ce qui est plus gros et plus puissant, les SL600 et SL65AMG sont à leur mesure. Les deux modèles possèdent un moteur V12 de 6,0 litres ronronnant sous le capot, et sont dotés de deux turbos. La version « ordinaire » déploie 510 chevaux tandis que celle revue et corrigée par AMG en fournit 604. Sur ces deux modèles, on retrouve également la boîte automatique à cinq rapports, toujours en raison du couple supérieur produit par ces deux moteurs. Il est possible de différencier un modèle de l’autre à l’aide de quelques astuces au niveau de la carrosserie, par des roues différentes ou par des écussons. Mais peu importe le moteur ou le modèle, toutes les SL se démarquent par une tenue de route stable en ligne droite et une rassurante adhérence dans les virages. Toutefois, les moteurs V12 font sentir leur présence à cause de leur poids plus élevé et viennent perturber quelque peu l’équilibre d’ensemble, surtout dans les virages serrés. Avec une SL600 ou SL65AMG, vous gagnerez la bataille du prestige ou des accélérations en ligne droite, mais vous devrez tenir compte de ce poids supplémentaire à l’avant. Le modèle offrant la meilleure performance et la meilleure tenue de route est donc la SL55 AMG. Mais ce serait ignorer la SLR McLaren.

Deux bonnes nouvelles

Il est vrai que cette voiture hors de prix n’est fabriquée à la main que sur commande et son prix de vente est de 450 000 dollars US, mais il faut tout de même vous annoncer deux bonnes nouvelles. La première est la hausse du dollar canadien face au dollar américain, ce qui pourrait inciter l’un de vous à faire une « folie » puisque notre peso du nord a pris du muscle. La seconde bonne nouvelle est l’arrivée d’une version roadster de ce bolide de légende. En contrairement à la famille SL, les SLR peuvent être commandées en version coupé ou roadster. Ce dernier n’est pas doté d’un toit amovible rigide, mais d’une capote en toile. Malgré tout, la vitesse de pointe est similaire à celle du coupé : 322 km/h !

Dans les deux cas, la carrosserie et le châssis sont réalisés en grande partie en fibre de carbone pour obtenir la rigidité et la légèreté voulues. Ils se partagent le même moteur V8 5,5 litres AMG suralimenté, monté en position centrale avant et produisant 626 chevaux. Cette cavalerie explique le temps de 3,8 secondes pour effectuer le 0-100 km/h. Par contre, la seule boîte de vitesses offerte une automatique à cinq rapports avec commande de passages des vitesses avec des pastilles derrière le volant.

Voilà donc un duo qui fera frémir les environnementalistes et qui passionnera les amateurs de voitures racées et performantes.

Feu vert

Silhouette d'enfer, choix de moteurs, tenue de route sans faille,
boîte automatique sept rapports,
finition impeccable

Feu rouge

prix élevé, SL600 moins agile,
usure rapide des pneus,
coffre exigu une fois le toit baissé

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