Mini Cooper, la suite logique

Publié le 19 février 2008 dans 2008 par Gabriel Gélinas

La gamme des Mini Cooper s’enrichit en 2008 d’un tout nouveau modèle à empattement allongé appelé Clubman. Ainsi, la marque étoffe son offre et propose une voiture plus spacieuse à ceux qui sont tombés sous le charme de la séduisante anglaise, mais qui ne l’achetaient pas parce qu’ils la jugeaient trop petite et pas assez pratique. La Mini Cooper moderne s’inspire donc encore et toujours du passé, puisqu’un modèle Clubman Estatea a déjà fait partie de la famille Mini entre 1960 et 1982.

Le modèle Clubman se démarque des Mini habituelles par l’adoption de deux portes s’ouvrant à l’horizontale qui remplacent le hayon à ouverture verticale, et surtout par la présence d’une troisième portière à ouverture inversée du côté droit de la voiture permettant un accès plus facile pour les passagers arrière. Il est intéressant de noter que cette porte suicide, appelée Clubdoor, sera toujours du côté droit de la voiture, même dans le cas des modèles destinés aux pays où la conduite est à droite, ce qui fait en sorte que ces voitures seront équipées de deux portes côté conducteur et d’une seule côté passager. Cette situation a d’ailleurs provoqué des protestations de la part des journalistes spécialisés en automobile en Grande-Bretagne, pays d’origine de la Mini… La Mini Clubman est plus longue de vingt-quatre centimètres et son empattement a progressé de huit centimètres, ce qui fait que la transformation n’est pas tellement radicale et que le volume d’espace habitable ainsi que le volume du coffre n’auront été que légèrement améliorés. Déclinée en deux versions, Mini Clubman et Mini Clubman S, ces nouvelles variantes héritent des mêmes motorisations que celles des Mini habituelles, mais comme le poids est supérieur en raison des dimensions accrues de la Clubman, il faut s’attendre à des performances un peu en retrait par rapport aux modèles déjà connus.

Cabriolets et traction intégrale

Il faut également prévoir dans un avenir rapproché l’arrivée des modèles cabriolet élaborés sur la plus récente version de la Mini Cooper et de sa variante S, toutes deux lancées en 2007, et il est aussi question que la Mini puisse recevoir la traction intégrale dès 2009. Ces modèles à traction intégrale seraient le fruit d’une collaboration entre BMW et le spécialiste des boîtes de vitesses Getrag ou encore d’un partenariat avec Magna Steyr qui assemble déjà les X3 pour BMW dans son usine autrichienne. Histoire à suivre…

En attendant l’arrivée de la Clubman dans le premier tiers de 2008 et des modèles cabriolets des Mini Cooper et Cooper S qui suivront, les Mini poursuivent leur route sans grands changements puisqu’elles ont été renouvelées l’an dernier. Les modifications les plus importantes ont été apportées aux motorisations qui sont maintenant assurées par un nouveau moteur 4 cylindres de 1,6 litre qui adopte l’injection directe de carburant pour le modèle de base et la turbocompression pour la Cooper S. Développé par BMW, ce nouveau moteur a intéressé le groupe PSA qui s’est allié à BMW dans un nouveau partenariat permettant de réaliser des économies d’échelle. Fort de 175 chevaux, le moteur turbocompressé par deux turbines de la Cooper S est doté d’une plage de couple maximal très large, soit de 1 600 à 5 000 tours/minute, et l’abandon de la suralimentation par compresseur au profit de la turbocompression a permis de rencontrer deux objectifs, soit d’améliorer les performances et de réduire la consommation de carburant.

Sur le circuit

Premier constat, la nouvelle Cooper S est plus rapide que l’ancienne et plus facile à conduire à la limite, les suspensions ayant été à la fois allégées et recalibrées tout en adoptant des barres antiroulis à l’avant comme à l’arrière. Alors que le modèle précédent faisait figure de véritable go-kart avec sa grande agilité et sa nervosité en virages rapides, la nouvelle Mini est beaucoup plus prévisible à la limite tout en conservant cette agilité propre à un go-kart, la direction du nouveau modèle étant maintenant électromécanique plutôt qu’électrohydraulique. Bref, il s’agit toujours d’une voiture agile et incisive, mais elle est plus facile à piloter en conduite sportive, ses réactions étant prévisibles. Le secret de ces performances améliorées est imputable non seulement au nouveau moteur turbo, mais aussi aux nouvelles boîtes de vitesses, dont les versions manuelle ainsi qu’automatique comptent six rapports qui ont été allongés comparés au modèle antérieur.

Développée et mise au point à très peu de frais, la Mini Clubman vient donc ajouter à une gamme qui ne comptait que sur un seul modèle, bien que décliné en plusieurs versions. Pour les adeptes de la marque, séduits depuis le début de l’aventure par l’allure et le style de vie associés à la Mini, la Clubman présente une autre variation sur thème.

Feu vert

Motorisations performantes, très bonne tenue de route,
boîtes manuelle et automatique à six rapports,
modèles Clubman plus spacieux

Feu rouge

Look presqu'identique au modèle précédent,
volume du coffre, espace limité aux places arrière,
confort relatif

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