En photos : les voitures jumelles dans les publicités d'époque

Publié le 5 février 2022 dans Galeries par Alexandre Trudel

Photo: Wheelsage

Les jumeaux de l’industrie automobile sont un petit tour de magie côté marketing, certes, mais aussi un casse-tête pour les concessionnaires, les consommateurs et pour les détaillants de pièces. Lorsque vient le moment de revendre le véhicule en question, dans certains cas, on omettra volontairement de mentionner sa « vraie nature » alors que dans d’autres cas, on en fera une fierté.

Qui n’a pas, dans sa famille, quelqu’un qui ne se fie qu’à un seul constructeur. Le typique consommateur qui n’a eu « que du GM » et qui n’aura « que du GM », par exemple. On laisse libre-cours à sa passion jusqu’au jour où il nous présente sa toute nouvelle Pontiac Vibe, ou sa toute nouvelle Chevrolet Epica. « Que du GM »? Eh bien non!

Reculons un peu plus dans le temps, à l’époque où les trois géants américains avaient plusieurs divisions proposées dans des concessionnaires distincts. Comment est-ce qu’un représentant des ventes chez un concessionnaire Dodge Chrysler pouvait convaincre un potentiel acheteur que l’Aries K était bien plus intéressante que la Reliant K offerte chez le compétiteur (et probablement quasi-voisin), soit le concessionnaire Plymouth Chrysler, par exemple?

Même histoire chez les revendeurs de pièces usagées! Vous avez eu un accrochage avec votre Mercury Topaz 1989 et on doit remplacer la portière arrière gauche. Une portière arrière gauche de Ford Tempo 1989 sera sans doute facilement trouvable, alors que celle de la Topaz, beaucoup moins. Encore pire si une division en particulier offre des couleurs de carrosserie différentes.

Pour les manufacturiers, l’avantage est clair : offrir une variété impressionnante de véhicules tout en utilisant les mêmes composantes de base, tant au niveau de la structure que de la mécanique.

Mais revenons aux jumeaux et à leur commercialisation. Vous trouverez dans l’album photo qui suit différentes images qui démontrent que les concessionnaires « se tiraient la couverte » chacun de leur côté, pour reprendre une expression populaire, afin de séduire les consommateurs.

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