Début de la production du coupé Donkervoort D8 GT
Le petit constructeur néerlandais Donkervoort tient promesse. L’an passé à pareille date, il nous présentait au Salon de Genève son premier modèle à toit rigide, le D8 GT, évidemment conçu autour du modèle D8 Roadster.
Rappelons que Donkervoort se spécialise dans la fabrication de voitures sport hautes performances et de compétition, dont le style est inspiré des légendaires Lotus Seven et Super Seven. A ses débuts en 1985, on utilisait des motorisations fournies par Ford Europe, mais depuis 1999, on fait confiance au motoriste Audi. En 2004, les modèles D8 on profités d’une voie avant élargie de 5 cm et aujourd’hui, il débute la production du coupé D8 GT, pour une première livraison prévue pour le mois d’août prochain.
Les réalisations de Donkervoort sont considérées être parmi les voitures les plus légères au monde, et cette nouvelle venue, ne fait nullement exception à cette règle, bien au contraire. Utilisant des matériaux composites, soit un amalgame de fibre de carbone et fibre de verre, ultra légers et surtout des plus résistants. A titre d’exemple, le coupé D8 GT ne pèse que 680 kg (1 496 lbs), soit seulement 50 kg (110 lbs) de plus que son petit frère, le roadster D8.
Contrairement aux versions découvrables, le coupé D8 GT présente une agressivité peu commune, vu de l’avant. Vu de l’arrière, ce dernier fait quasiment peur, mais on sait tout de suite qu’il assume pleinement son rôle de superstar, sur l’échiquier automobiles Mondial. De plus, il se différencie des autres modèles de la marque, par une calandre redessinée avec ses nouveaux phares intégrés et ses ouvertures de carrosserie plus larges, afin de mieux refroidir les parties mécaniques. Le pavillon et le pare-brise plutôt abaissés lui octroient un style Hot Rod, qui ne passera jamais inaperçu.
Voitures sport souvent utilisées en compétition en sol Européen, elles bénéficient d’une structure conséquente, notamment aux niveaux du châssis et de la carrosserie. Les occupants sont protégés par une cage entourée de poutrelles robustes et des plus sécuritaires. L’ajout du toit rigide, permet à cette dernière d’offrir une rigidité largement améliorée, sans oublier son apport en matière d’aérodynamisme.
Donkervoort utilise depuis quelques années le bouillant et très fiable quatre cylindres, griffé Audi, de 1,8 litre turbocompressé. Selon les versions utilisées, ce dernier offre une puissance minimale de 180 chevaux, tandis que les versions mitoyennes bénéficient d’une puissance de 210 chevaux. Finalement, le moteur haut de gamme offert par Dongervoort, annonce une puissance de 270 chevaux. Imaginez l’excellent rapport poids/puissance offert par ces voitures sport hors du commun. Il va de soi, que les freins, suspensions et pneus sont conçus intégralement pour faire corps avec ces voitures et surtout à leur vocation…
Le constructeur prévoit une production annuelle de 50 unités à son usine de Lelystad, et je ne serais pas surpris d’apprendre que la grande majorité de ces voitures sont déjà vendues, sinon la totalité. Une telle exclusivité vaut son pesant d’or, ainsi le prix de départ est fixé à 90 000 euros (135 000$ cdn), voire dépasser les 130 000 euros (195 000$ cdn) pour un coupé D8 GT à motorisation de 270 chevaux.