L'histoire de la Corvette: La cinquième génération 1997-2004

Publié le 20 août 2012 dans Voitures anciennes par Mélanie Jean

Le 30 juin 1953, une nouvelle voiture sort des usines de General Motors, la Corvette. Si les débuts sont un peu difficiles, l’histoire de cette sportive pour le moins particulière sera tout aussi particulière.

Nous vous avons déjà présenté l’histoire des quatre premières générations de celle qui est devenue une icône (C1, C2, C3 et C4). Voici celle de la C5!

C5 1997 à 2004 — l’ère de la modernité

Après la longue carrière de la C4, la cinquième génération fait son entrée, quatre décennies après la première. Et un énorme écart sépare la cinquième génération de celle qui l’a précédée, conçue en 1984. Un châssis en aluminium (à la fois plus léger et plus rigide, même en version décapotable), un habitacle plus spacieux, une suspension à double triangulation et des disques de frein ventilés plus efficaces font partie des nouveautés. Et puisque la répartition des masses a été revue et corrigée (soulignons que la transmission  - automatique à quatre rapports ou manuelle à six rapports - est désormais accolée au train arrière pour équilibrer lesdites masses), le comportement routier progresse cette fois-ci de façon spectaculaire.

La cinquième génération de Corvette voit aussi apparaitre un tout nouveau moteur, le V8 5,7 litres LS1, entièrement fait en alliage et permettant des accélérations de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes, la Corvette de cinquième génération va faire grimper le standard de la marque en matière de performances brutes. Malgré que cette dernière ne soit pas un modèle du rendement énergétique, elle a su garder son véritable caractère de muscle car américain. Elle demeure la championne des départs fulgurants et des burn-out lorsque le feu tourne au vert!

High tech!

On entre aussi dans l’ère de la modernité avec entre autres un capteur de pression des pneus (rare dans les années 90), un ordinateur de bord complet, un système audio de marque Bose, des sièges électriques à mémoire, des vitres et rétroviseurs électriques, etc. Le tout pour un confort des plus high-tech!

On franchit le cap des années 2000 avec un prix de base de 56 485 $ pour une Corvette Coupé abritant un moteur V8 de 345 chevaux. Avec une consommation en ville de 12,8 L/100 km (transmission manuelle), la Corvette ne s’en tire pas si mal dans sa catégorie. Mentionnons que pour ce prix, vous avez de série le régulateur de vitesse, un climatiseur automatique à deux zones, les serrures électriques, le télédéverouillage, les vitres et les rétroviseurs électriques, et le volant ajustable. La transmission manuelle à 6 rapports est toujours disponible. Il s’agit de toute une différence si on se souvient de l’équipement modeste dont était dotée la Corvette dans les années 50! Et pour les amateurs de grand air, la version décapotable de l’an 2000 se chiffrait alors à environ 10 000 $ de plus, soit 66 865 $.

Une Corvette d'anthologie, la Z06

Apparue en 2001, la Corvette Z06 va connaitre un énorme succès. Elle va d’ailleurs frôler la barre des 300 km/h! En 2003, la série spéciale pour le 50e anniversaire fait son apparition et l’année suivante, en 2004, c’est au tour de l’édition commémorative pour les 24 heures du Mans. On termine la cinquième génération en 2004 avec un prix de base de 71 040 $ pour le modèle coupé et 78 540 $ pour la version décapotable. Grâce au fameux V8 de 5,7 litres LS6, la puissance grimpe à 405 chevaux pour la version Z06 !

Pour cette cinquième génération de Corvette, c’est 248 355 exemplaires qui furent produits.

La Corvette C5 fut une réussite sur toute la ligne. Il n’était donc pas facile pour les ingénieurs et designers de concevoir la prochaine génération. Ont-ils réussi ? Vous le saurez lors de notre prochain reportage !
Mélanie Jean, Belles Autos d’hier (Québec)

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