La Tesla au jour le jour: Jour 1

Publié le 4 septembre 2013 dans Blogue par Jacques Duval

Jour 1
LA LIVRAISON : plonger dans une nouvelle ère. 

J’étais nerveux hier au moment de prendre livraison de ma Tesla Model S P85 au centre de distribution légèrement miteux de la firme. On me dit que le décor va s’améliorer d’ici peu. On le souhaite. Toujours est-il qu’à mon arrivée sur place, une bâche noire recouvrait ma Tesla. Astucieux. La dernière fois que j’avais eu droit à pareil cérémonial, c’était lors de mon essai de l’Alfa-Roméo C8 Competizione en Italie. 

Cela dit, la prise de possession de votre Tesla ne se fait pas en 10 minutes. Comptez minimum 2 heures, sinon 3, pour un cabochon de mon espèce. Je n’ai évidemment pas retenu toutes les explications d’Éric, un jeune homme très coopératif dont le rôle est de vous familiariser avec les mille et une fonctions de l’écran central qui trône au tableau de bord. Même la clef aux formes de la voiture nécessite une courte adaptation! Il en va de même pour tout ce qui est propre à une auto électrique.

En « visitant » les 2 coffres, on constate l’absence d’un pneu de secours que l’on devra compenser par l’acquisition d’un kit de réparation express qui n’est pas fourni par le constructeur. Un peu chiche quand on vient de signer un chèque de 120 000 $ pour acheter une Tesla Model S. Bref, passons…

Mais, les acheteurs font quand même la queue. Éric a livré 4 à 5 voitures par jour au cours de la semaine. Et le Québec est 2e pour le nombre de voitures vendues derrière Toronto et devant Vancouver.

Première déception : l’absence d’avertisseurs de proximité (bips) qui sont désormais proposés et qui peuvent être ajoutés à ma voiture. C’est une nécessité compte tenu des bonnes dimensions de la princesse de la route. Fort heureusement, on pourra les installer plus tard au moment où l’on remplacera l’aileron en fibre de carbone sur le coffre arrière pour cause de rayures...

Bon, voilà pour cette seconde « entrée » dans le journal de ma Tesla. Je suis rentré chez moi au volant de mon auto, avec la même prudence et la même fébrilité que lorsque l’on m’avait prêté une première Ferrari dans les années 70 : intimidé, mais au zénith du plaisir. 

En terminant, mon autonomie au départ de Laval était de 375 km et j’étais à 309 à l’arrivée à la maison à Saint-Bruno. Ma prise 220 n’étant pas encore installée, je me suis branché sur du 110. J’ai hâte de voir le résultat. À suivre messieurs, dames!

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