Infiniti Q50 2014: Repartir sur de nouvelles bases

Publié le 1er janvier 2014 dans 2014 par Alain Morin

Pour 2014, la marque de luxe de Nissan, Infiniti, entreprend une deuxième vie. Une sorte de Infiniti 2.0, quoi. Et un nouveau départ, les directeurs des départements de marketing, peu importe le type d’entreprise, adorent. Ils peuvent enfin utiliser leur pouvoir, imaginez! Dans le cas présent, le résultat c’est une nomenclature entièrement revue. Youppi!

Ainsi, le modèle de base d’Infiniti, la berline G, devient la Q50. Auparavant, la gamme G comprenait une berline, un coupé et un cabriolet. Maintenant, cette gamme est scindée en deux. La berline d’un côté (Q50) et le coupé et le cabriolet d’un autre (Q60), un peu à l’image de Audi avec sa A4 dont les modèles coupé et cabriolet appartiennent désormais à l’A5. Si tous les autres modèles Infiniti demeurent identiques à ceux de l’année précédente, la Q50 pour sa part est entièrement nouvelle et représente la dernière approche stylistique de la marque.

Fini les formes bulbeuses (enfin, presque fini), bienvenue aux lignes plus tendues, précises, audacieuses même, provenant du concept Essence, dévoilé au Salon de Genève en 2009. À l’avant, on peut trouver des ressemblances avec la nouvelle Mazda6 et les récents produits Lexus mais l’arrière est typiquement Infiniti quoique plus moderne. Selon Infiniti, les piliers A (entre le pare-brise et les vitres latérales) et les piliers B (entre les vitres latérales avant et arrière) ont été réduits au maximum pour améliorer la visibilité et l’accès à bord. Aucun mot sur la largeur des piliers C (entre les vitres latérales arrière et la lunette arrière) mais on remarque un design plutôt réussi. Le coffre peut contenir jusqu’à 510 litres, une des meilleures cotes de la catégorie. Dans la version hybride, nous y reviendrons, il ne contient que 399 litres. La Q50 possède un coefficient de friction de 0.26, ce qui est très bien.

Tout est une question de dosage
L’habitacle aussi est typiquement Infiniti autant par son luxe que par son design. Les designers semblent toutefois avoir mis de côté la partie centrale quasiment horizontale du tableau de bord sur laquelle figuraient des commandes qu’on manipulait un peu comme s’il s’était agi de notes d’un piano. C’était bien, mais ce design n’ayant jamais été repris par un autre constructeur, on peut douter de sa réelle utilité. Maintenant, comme c’est devenu la norme, la console forme la partie centrale du tableau de bord. On y retrouve deux grands écrans qui permettent de gérer, via le nouveau système Infiniti InTouch, plus de fonctions qu’il y en a dans la station spatiale internationale. Cette partie centrale est tournée vers le pilote, ce qui est de bon aloi dans une voiture qui se veut sportive.

De nos jours, les systèmes de détection des piétons, des voitures dans les angles morts, de prévention des accidents, du contrôle actif en virage et j’en passe pullulent, peu importe la voiture le moindrement luxueuse. Nissan/Infiniti ne fait pas exception à la règle, mais il semble que ce constructeur ait un peu plus de difficulté que les autres à bien doser l’action de ces systèmes. Les nombreux bipbips, « ding dong » et autres vibrations dans le volant et lumières qui clignotent dans le tableau de bord tombent vite sur les nerfs et on a tôt fait de les désactiver. Souhaitons que dans cette nouvelle génération de la berline d’entrée de gamme d’Infiniti, ils soient un peu moins omniprésents...

L’hybride s’invite!

Au chapitre de la mécanique, Infiniti fait toujours confiance à son V6 de 3,7 litres un zeste plus puissant que lorsqu’il officiait dans la G37. Nouveauté cette année, on retrouve une motorisation hybride. Le V6 thermique de 3,5 litres est marié à un moteur électrique de 50 kW, un tandem bon pour 296 chevaux et 255 livres-pied de couple. Cet hybride, baptisé Direct Response, a été vu pour la première fois sur la M35h.
Une seule transmission est offerte, soit une automatique à sept rapports avec mode manuel. Dans certaines versions, il sera possible de changer les rapports grâce à des palettes au volant. Les modèles de base seront des propulsions (roues arrière motrices) mais le rouage intégral sera proposé, autant pour le V6 de 3,7 litres que pour le 3,5 hybride. Infiniti fait grand état de la nouvelle direction optionnelle Direct Adaptative Steering qui a pour mandat de mieux renseigner le pilote sur le travail des roues. Roues de 17 ou de 19 pouces, soit dit en passant. Cette direction comporte quatre niveaux de réglages. Souhaitons que cette direction électronique soit plus convaincante que celle offerte par Hyundai et Kia sur certains de leurs produits… Des freins plus puissants seront disponibles en option.

Nous n’avons pas pu mettre la main sur un exemplaire à temps pour la sortie du présent Guide de l’auto, mais puisque la Q50 a été développée avec l’aide du pilote de Formule Un Sebastien Vettel et du pilote essayeur Sebastien Buemi (Red Bull Racing), on est en droit de s’attendre à une berline qui, enfin, aura les moyens de se battre à armes égales avec la BMW Série3, l’ultime ennemie. Suivez son lancement sur www.guideautoweb.com

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