Tesla: Une claque au visage de l'industrie automobile
Revenons sur ma fameuse Tesla Model S P85 avec laquelle je roule ma bosse depuis maintenant un an ferme. Après un tel laps de temps, je suis toujours emballé par cette voiture électrique qui ne cesse de défrayer l’actualité. Entre vous et moi, ce qui me jette par terre, c’est l’absence totale d’incidents mécaniques après 15 000 kilomètres. Quand on entend jour après jour les nombreux rappels affectant les produits General Motors et plusieurs autres constructeurs, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec Tesla.
Souvenez-vous du conseil souvent répété de ne jamais acheter une auto entièrement nouvelle de peur d’avoir à essuyer les plâtres, soit connaitre toute une série de pépins mécaniques attribuables à une voiture dont la fiabilité n’est pas éprouvée. Il semble que la Tesla soit l’exception à la règle et aussi la raison pour laquelle ce constructeur refuse d’implanter un réseau de concessionnaires. L’explication est simple. Après avoir vendu une Tesla Model S, l’aspect le plus lucratif du commerce automobile, le service, serait absent.
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Cela signifie que le concessionnaire n’aurait plus qu’à se tourner les pouces. Je suis surpris qu’Elon Musk, le grand manitou de Tesla n’ait pas sorti ce chat du sac quand il a eu à se défendre de ne pas vendre ses autos par les canaux habituels.
Et si vous pensez que mon absence de problèmes est un coup de chance, sachez qu’un ami a dépassé 70 000 km sans un seul bris majeur. Qu’une compagnie à peu près inconnue il y a cinq ans ait réalisé un tel exploit face aux majors, c’est du jamais vu et une claque au visage de l’industrie automobile ordinaire.