Volvo XC60 2015: Après le look, la mécanique

Publié le 1er janvier 2015 dans 2015 par Denis Duquet

Même si certaines sources prédisent la disparition de Volvo sur notre marché d’ici cinq ans, la marque sino-suédoise a entrepris une vaste campagne de développement de nouveaux modèles, sans oublier le rajeunissement des véhicules composant la gamme actuelle. C’est ainsi que le XC90 sera renouvelé prochainement pendant que le XC60, le modèle le plus populaire de Volvo sur notre marché, connaît une révision en deux étapes. La première a eu lieu l’an dernier alors que ce sont les constituantes esthétiques qui ont été revues tandis que pour 2015 c’est la motorisation qui est transformée.

Dès son lancement en 2009, plusieurs avaient déclaré qu’il s’agissait de la meilleure voiture dans l’histoire de la Volvo et l’accueil du public a plébiscité cette déclaration. Malheureusement, les tribulations de la compagnie, sa vente par Ford au chinois Geely ainsi que des changements à la direction avaient mis du plomb dans l’aile de ce constructeur. Toutefois, tout semble être réglé et Volvo s’est empressé de mettre ce véhicule au goût du jour.

L’an dernier

Comme mentionné plus haut, la première étape du programme de rajeunissement du XC60 fut celle de la présentation générale. C’est ainsi que la calandre et le capot ont été transformés. La voiture affiche maintenant un style à la fois plus sportif et plus agressif. Lors de cette révision, la calandre a été mise en évidence, et l’imposante prise d’air qu’elle surplombe amène de l’air frais aux nouveaux moteurs turbocompressés qui en ont besoin pour mieux performer. Enfin, une plaque de protection visible donne un petit air de baroudeur à cette Volvo. Les garnitures de bas de caisse sont dorénavant de la même couleur que la carrosserie qui bénéficie également d’une multitude de petites retouches. La section arrière est pratiquement inchangée si ce n’est le remplacement des sorties d’échappement rondes par des unités rectangulaires chromées. Les feux arrière verticaux sont plus ou moins de même forme, mais les éléments lumineux qu’ils contiennent sont modifiés.

Dans l’habitacle, on a modernisé la planche de bord tout en conservant la console verticale et sa série de commandes faciles d’accès, tandis que des pavés disposés en forme de silhouette humaine permettent de gérer instinctivement le flot d’air de la climatisation. En outre, le cadran indicateur principal est de type électronique. Soulignons le confort des sièges, les places arrière accueillantes – bien qu’un peu justes –, la bonne capacité du coffre, l'excellente qualité des matériaux ainsi que la finition impeccable.

Cette année, maintenant…

Après avoir abandonné son moteur V8 il y a quelques années, Volvo délaisse maintenant les six cylindres pour se tourner vers une nouvelle génération de quatre cylindres turbocompressés permettant de concilier une cylindrée réduite et des performances relevées tout en économisant plus de carburant. Ces moteurs de la génération Drive-E sont le T5, un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres produisant 241 chevaux et 258 lb-pi de couple, et le T6. Le mode Overboost de ces moulins augmente momentanément la pression du turbo pour rehausser les performances. Le couple passe alors à 280 lb-pi pour quelques secondes. Le T5 produit la même puissance que le six cylindres de 3,2 litres qu’il remplace, mais il est plus léger et consomme beaucoup moins.

Les modèles T6 font appel à un moteur de même cylindrée mais dont la puissance est de 302 chevaux. Cette fois, les ingénieurs ont combiné un turbo et un compresseur volumétrique (supercharger). Le but est d’utiliser le compresseur à bas régime pour ensuite faire appel à la turbocompression. Ainsi, les performances sont meilleures – 0-100 km/h 6,9 secondes – et la consommation de carburant passe de 12 l/100 km à 8,6. Ces deux moulins sont jumelés à une transmission manumatique à huit rapports. Cependant, ils ne sont pas offerts avec le rouage intégral. On continuera donc à offrir les six cylindres de 3,0 et 3,2 litres sur une brochette de modèles, tous à rouage intégral.

Sur les versions dotées du quatre cylindres Drive-E, l’agrément de conduite est amélioré alors que le train avant bénéficie de la légèreté des nouveaux groupes propulseurs. La direction répond plus rapidement et on enfile les virages avec davantage de facilité. La voiture est mieux équilibrée et la tenue de route en général est meilleure. Quant à la sécurité qui était l’apanage de Volvo, elle est toujours relevée mais les concurrents dans cette catégorie sont maintenant au même niveau...

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