Mazda CX-9 2015: Le plus sage de la gamme

Publié le 1er janvier 2015 dans 2015 par Sylvain Raymond

Le succès de Mazda au Québec tient principalement au fait que le constructeur nous propose des véhicules stylisés et surtout, fortement axés sur le plaisir de conduite, un élément que les acheteurs apprécient grandement. Le CX-9 se situe aux antipodes des autres Mazda. Il est le plus imposant, mais aussi le plus sage de la gamme. Il permet tout de même à Mazda de rejoindre une clientèle à la recherche d’un véhicule plus spacieux, capable de transporter jusqu’à sept personnes et surtout, d’avoir plus de panache qu’une fourgonnette.

Introduit en 2007, le CX-9 s’est refait une beauté il y a quelques années alors qu’on l’a remis au goût du jour tout en lui insufflant l’attitude des nouveaux modèles Mazda. Les designers appellent ce design « KODO », soit l’âme du mouvement. En fait, le style du CX-9 est certainement l’élément clé de son succès et la principale raison qui fait qu’on craque pour lui. Pourquoi? Parce que dans ce segment, les constructeurs favorisent l’aspect pratique au détriment du style tandis que Mazda a su rendre son grand VUS sexy, pratique et sportif.

Le CX-9 séduit grâce à ses lignes fluides et sa stature, bien appuyée par des jantes de 18 ou 20 pouces. Son parebrise fortement incliné, son imposante grille à l’avant et son échappement double contribuent à le rendre fort joli. La partie avant est sans doute la plus réussie et s’apparente un peu plus à une voiture qu’à un gros VUS.

Des choix assez simples
Pendant que la concurrence compte bien souvent plusieurs versions et moteurs au catalogue, Mazda fait dans la simplicité. Deux versions, GS et GT, se partagent la même motorisation, soit un V6 de 3,7 litres produisant 273 chevaux pour un couple de 270 lb-pi. La puissance est gérée par la seule transmission offerte, une automatique à six rapports. La version GT, plus cossue, propose un rouage intégral de série alors qu’il est optionnel sur la GS. Bien entendu, il est déconseillé de s’en priver, même si l'on doit payer 3 000 $ pour l’obtenir, ce qui nous semble une prime assez élevée par rapport à ce que l’on retrouve normalement. Il est plus courant de devoir débourser environ 1 500 $.

À bord, on se réjouit de l’excellente vision tout autour, favorisée par une position de conduite assez haute. Les amateurs de fourgonnettes apprécieront; pour ma part, j'aurais aimé pouvoir baisser l’assise du siège un peu plus. On aime la disposition des commandes qui sont intuitives et simples à comprendre. La partie centrale du tableau incorpore un écran de 5,8 pouces affichant diverses informations, dont l’image de la caméra de recul.

Bien entendu, le CX-9 GT brille par la qualité de sa finition et les matériaux donnent un aspect riche et luxueux à l’habitacle. Il est toutefois beaucoup plus cher. La plupart opteront pour le GS qui propose un meilleur compromis et surtout, dont les frais d’utilisation sont réduits, notamment avec ses pneus de 18 pouces au lieu de 20.

Comme il peut transporter plus de cinq passagers, le CX-9 est très pratique pour composer avec les besoins de la famille et les nombreuses activités sportives des enfants. La rangée du milieu permet d’accueillir trois passagers tandis que deux personnes supplémentaires peuvent prendre place dans la troisième rangée. L’accès aux places arrière est facilité par les sièges coulissants de la seconde rangée qui s’avancent. Quant à l’espace de chargement, il varie en fonction du nombre de sièges utilisés, passant de 487 litres avec tous les sièges relevés à 2 851 litres une fois qu’ils sont tous rabattus.

Agréable à conduire
Si plusieurs véhicules de ce type ne sont pas des plus enivrants à conduire, Mazda a su transposer son ADN zoom-zoom à bord du CX-9. Certes, il demeure un VUS imposant, mais on le sent dynamique et agréable à conduire. Son moteur déploie une bonne puissance, permettant de dépasser sans gêne les retardataires. Son rouage intégral lui procure un aplomb supérieur en toutes conditions. Dans des situations de conduite ordinaire, 100 % du couple moteur est transmis aux roues avant et lors d'une accélération forcée, ou si l'une des roues avant est sur le point de patiner, un pourcentage du couple est transféré à l'essieu arrière. Le CX-9 se comporte donc comme une traction la majeure partie du temps.

Mazda promet une consommation de 12,8 litres en ville et de 9 litres sur route aux 100 kilomètres. Notre essai s’est soldé par une consommation moyenne de 13,7 l/100 km, mais nous avons dû composer avec des conditions peu favorables et plusieurs dizaines de kilomètres en zone urbaine. On ne peut pas tout avoir, espace et économie!

Si vous cherchez un VUS capable de transporter jusqu’à sept personnes, agréable à conduire et doté d’un style un peu plus dynamique, le CX-9 pourrait bien être un bon candidat. Sinon, il faudra vous rabattre vers des modèles tels le Honda Pilot, le Toyota Highlander ou le Ford Explorer.

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