FCA dans la mire de l'EPA pour des moteurs diesel truqués : -15 % en bourse
Après les moteurs diesel de Volkswagen, c’est au tour de FCA et son V6 de 3,0 litres d’être dans la mire de l’Agence de la protection environnementale américaine (EPA).
L’EPA a demandé formellement à Fiat Chrysler Automobiles de s’expliquer quant à la présence de huit contrôles auxiliaires de la pollution sur ce moteur, populaire, que l’on retrouve en option sur le Ram 1500 et le Jeep Grand Cherokee.
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La présence de tels contrôles antipollution n’est pas illégale, mais les constructeurs qui ont recours à ce genre d’engin sont obligés, par la loi, d’en indiquer la présence à l’EPA, ce qui n’a pas été fait dans le cas de FCA.
L’EPA pourrait aller jusqu’à considérer ces contrôles antipollution comme étant des machines à tricher les tests d’émissions polluantes, au même titre que le logiciel que l’on retrouvait chez Volkswagen. Ce problème toucherait 104 000 véhicules. Risquant jusqu'à 45 000 $ d'amende par véhicule vendu, l'amende totale que pourrait avoir à payer FCA frôlerait les 4,5 milliards de dollars.
De son côté, FCA se défend d’avoir fait quoi que ce soit d’illégal, et la compagnie dit même avoir « hâte » d’expliquer à l’EPA ce qu’il en est.
Suite à cette révélation, le titre de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) perdait plus de 15% de sa valeur à la bourse de Milan, clôturant la journée à –16,14%.
Plus de détails à venir.