Un « dieselgate » chez General Motors? Plus de 700 000 propriétaires disent oui
Plus de 700 000 propriétaires de camionnettes Chevrolet et GMC à moteurs diesel Duramax ont intenté une poursuite contre General Motors jeudi, affirmant que le constructeur américain a installé un logiciel de trucage sur certains modèles afin de déjouer les tests d’émissions polluantes.
Il s’agit essentiellement des mêmes accusations dont Volkswagen a été reconnue coupable en 2015. Selon Bloomberg qui a rapporté la nouvelle en premier, la poursuite affirme que les émissions polluantes réelles des camionnettes concernées seraient de deux à cinq fois plus élevées que les normes permises.
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General Motors devient donc le 5e constructeur à être accusé d’avoir tenté de déjouer les normes antipollution depuis que le scandale Volkswagen a vu le jour.
Le constructeur américain s’est rapidement défendu, affirmant sur son site web que les accusations étaient sans fondement et que toutes ses camionnettes respectaient les lois mises en place par l’Agence de la protection de l’environnement aux États-Unis (l’EPA) et le California Air Resources Board.
Cela n’a pas empêché l’action de GM de chuter de 1,8% à la suite de l’annonce de la poursuite. Les modèles GMC et Chevrolet à moteurs Duramax concernés ont été construits entre 2011 et 2016.