Subaru Outback, Forester et Crosstrek... sur trois roues!

Publié le 27 septembre 2017 dans Événements spéciaux par Alain Morin

La semaine dernière, Subaru nous avait invités à la piste de développement du Canadian Tire Motorsport Park (autrefois connu sous le nom de Mosport) pour faire l’essai de la gamme 2018.

La marque aux six étoiles avait prévu un peu de temps sur la piste, un exercice tout à fait inutile avec une Legacy, une Impreza, une Crosstrek ou une Outback, mais vraiment intéressant avec une BRZ, une WRX et, ultime bonheur, avec une WRX STI. Subaru avait aussi créé une aire de dérapage où nous pouvions faire l’essai des mêmes véhicules avec et sans contrôle de la stabilité. L’exercice était franchement plaisant avec les BRZ, WRX et WRX STI. Avec les autres…

Une Subaru dans son élément naturel

Le module le plus pertinent de la journée a sans aucun doute été celui où nous amenions des Subaru dans des sentiers hors route au coefficient de difficulté assez élevé. Certes, ils représenteraient « une peanut » pour un Jeep Wranger Rubicon, mais voir une Outback manœuvrer dans une série de trous est plutôt impressionnant. C’est là que l’on peut vraiment apprécier la rigidité du châssis, pas sur une piste de course! Aucun craquement n’est venu perturber l’expérience hors route.

Le rouage symétrique

Tout le monde, ou presque, connaît le rouage symétrique à prise constante de Subaru qui expédie 60% du couple aux roues avant et le reste aux roues arrière, et ce, peu importe les conditions routières. Ce rouage est offert sur toutes les Subaru dotées de la boîte CVT. La WRX et la WRX STI ont droit à un rouage intégral plus axé sur la sportivité, tandis que la BRZ est une propulsion (roues arrière motrices seulement).

Le rouage symétrique + le X-Mode

À ce rouage intégral, Subaru ajoute, sur ses Outback, Forester et Crosstrek, le X-Mode, un système qui agit sur le moteur, la boîte de vitesses, le rouage intégral et les freins. En montée, il utilise les rapports les plus bas pour éviter les surrégimes et il augmente la pression de l’embrayage du rouage intégral jusqu’à 25%, question de mieux contrôler les différences de rotation des roues avant et arrière. Sur une chaussée glissante, il réduit le temps requis par une roue pour retrouver son adhérence et reprendre sa force d'impulsion.

Toutefois, c’est davantage en pente descendante que le X-Mode impressionne en appliquant les freins de façon à contrôler la vitesse (moins de 20 km/h) sans jamais bloquer les roues, même sur une surface très meuble. Cependant, le système antiblocage, lorsqu’il entre en jeu, est un peu bruyant — très bruyant sur la Crosstrek. Le X-Mode est d’une simplicité enfantine à engager (on n’a qu’à appuyer sur le bouton sur la console) et, dès que le véhicule entame une descente, il suffit d’avoir le courage de lâcher les freins... bien que, par instinct de survie, l’on conserve toujours le pied près de la pédale! Malgré les appréhensions, le X-Mode s’occupe de tout. Le conducteur peut ralentir le véhicule ou accélérer au besoin.

De tels exercices de conduite en sentier ne seront sans doute jamais réalisés par les propriétaires de Subaru, mais il est bon de savoir que notre voiture « peut le faire »!

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