L’hydrogène plus polluant que la batterie?
La quête d’une voiture moderne qui ne pollue pas passe par plusieurs chemins, mais ce qui est certain est que les motorisations électriques ont la cote en ce moment. Cela étant dit, il existe différentes façons d’alimenter une voiture électrique et toutes semblent être sur la table à l’heure actuelle.
Nous parlons ici de l’hydrogène, notamment, mais aussi de la batterie au lithium-ion plus traditionnelle. C’est elle qui s’occupe d’ailleurs d’alimenter en énergie la grande majorité des VÉs actuellement sur la route dans le monde. Il existe par contre quelques milliers de voitures à l’hydrogène qui utilisent des piles à combustible pour générer l’énergie nécessaire au fonctionnement du moteur électrique.
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L’avantage premier de l’hydrogène est qu’il permet d’obtenir une autonomie complète de son VÉ sans devoir recharger une batterie. Le processus prend quelques minutes seulement, comme si nous faisions un plein d’essence. Le temps de recharge complète d’une batterie se compte plutôt en heures.
Par contre, l’hydrogène est beaucoup plus difficile à obtenir et le réseau de stations est pratiquement inexistant si on le compare au réseau de bornes de recharge. Puis, récemment, un autre désavantage de l’hydrogène a été découvert. Il semblerait en effet que le processus de conversion d’hydrogène en électricité génère une plus grande empreinte carbonique qu’une batterie.
Cette information provient d’une charte publiée en 2006 sur le site américain Phys.org. Le graphique en question démontre qu’il est possible d’extirper plus de kilomètres sur la route d’une unité de kilowatts-heure en rechargeant une batterie qu’en l’utilisant pour créer de l’hydrogène.
En d’autres mots, il faut plus d’énergie pour propulser une voiture à l’hydrogène qu’une voiture électrique avec une batterie.
Il reste à savoir maintenant si tout cela aura le moindre impact sur le développement des véhicules à l’hydrogène. Après tout, nous parlons d’une charte datant d’il y a plus de 10 ans. Malgré tout, cette information combinée aux défis que représente la création d’un réseau de stations d’hydrogène pourrait signifier un avenir encore plus incertain pour cette forme d’énergie.