BMW Série 5 2018: Plaisir de conduire avant tout!

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Sylvain Raymond

C’est vers la fin de 2016 que BMW a introduit la septième génération de sa Série 5, son modèle le plus réputé. Si les ventes de la Série 5 sont en baisse ces dernières années, cela n’a rien à voir avec le produit. On doit plutôt accuser les VUS de luxe, les nouvelles coqueluches des acheteurs. La Série 5 est au sommet de son art depuis sa récente refonte.

Un peu moins de choix que chez la concurrence

Au sujet du style, la distinction n’est pas évidente entre la nouvelle et l’ancienne génération. Les ingénieurs se sont concentrés sur des éléments tout aussi importants, mais moins visibles, notamment une réduction de poids avec l’adoption de matériaux légers et une optimisation des mécaniques. La Série 5 utilise la même structure que la Série 7, mais on a réussi à lui retrancher un peu plus de 63 kilos tout en haussant légèrement ses dimensions. Rien n’a été négligé et si le diable est dans les détails, la nouvelle Série 5 est carrément démoniaque.

Contrairement à Mercedes-Benz, BMW n’offre pas autant de variété en fait de versions. Ainsi, la gamme n’est pas aussi étoffée que dans le cas de la nouvelle Classe E, surtout que la familiale de BMW, présentée au dernier salon de Genève, ne traversera pas l’Atlantique. La version la plus abordable est la 530i xDrive, qui reçoit un nouveau moteur quatre cylindres turbocompressé délivrant 248 chevaux à un régime assez élevé, de 5 200 à 6 500 tr/min. Son couple de 258 lb-pi est toutefois déployé assez rapidement, dès 1 450 et jusqu’à 4 800 tr/min.

La seule boîte proposée est une automatique à huit rapports. Bonne nouvelle, le rouage intégral est de série, tout comme à bord de la BMW 540i qui, grâce à son six cylindres de 3,0 litres, dispose d’un peu plus de puissance, soit 335 chevaux. Elle retranche environ 1,2 seconde au 0-100 km/h par rapport à la 530i. Ce n’est pas majeur, mais le simple fait que la 540i propose un six cylindres attirera les acheteurs qui ont de la difficulté à accepter la présence d’un «quatre» sous le capot d’une Série 5!

De l’hybride à la M

La grande nouveauté, c’est l’arrivée de la 530e iPerformance, une version hybride rechargeable qui pour la première fois permet d’électrifier un modèle de la Série 5. On a marié un moteur quatre cylindres de 2,0 litres de 180 chevaux à un moteur électrique de 83 kW (111 chevaux). L’ensemble envoie ses 248 chevaux combinés aux quatre roues, ceux qui ne jurent que par le rouage intégral en seront heureux! Quand les conditions sont idéales, la batterie lithium-ion de 9,2 kWh permet une autonomie d’environ 50 km en mode purement électrique. Cette fois, c’est un avantage pour BMW face à ses rivaux qui n’ont rien pour répliquer.

À l’opposé, la M550i xDrive est la plus performante en attendant la véritable M5. Son ensemble M inclus de série accentue son style dynamique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et si vous aimez les chiffres de performance, sachez que son V8 biturbo de 4,4 litres avec ses 455 chevaux et 480 lb-pi de couple permet de boucler le 0-100 km en 4,0 secondes.

Un habitacle axé sur le conducteur

À bord, le travail accompli est simplement spectaculaire, il suffit d’ouvrir la portière pour s’extasier devant l’éclairage de couleur omniprésent. Dans le cas du tableau de bord, tout est orienté vers le conducteur et à portée de main. C’est une voiture de pilote et cette mission est très bien transposée dans tous les détails, entre autres dans le volant et les sièges qui sont en grande partie responsables de l’impression ressentie au volant.

Dans la guerre des gadgets et technologies, la BMW n’est pas en reste face à Mercedes-Benz et Volvo. Son nouveau système multimédia peut être actionné de plusieurs manières différentes, notamment par la voix, l’écran tactile, les commandes habituelles et le nouveau système de commande gestuelle. Ce dernier système peut interpréter une série de signes faits par la main devant l’écran.

Lors de notre essai, on a retrouvé l’ADN qui a fait le succès de la Série 5. Non seulement elle est plus pratique et spacieuse qu’une Série 3, mais on éprouve le même plaisir de conduite et sentiment de contrôle, un aspect que la concurrence a beaucoup de difficulté à transposer dans ses gammes supérieures. On adore la précision de la direction alors que les différents modes de conduite procurent à la bagnole une personnalité distincte. On aime bien le mode Sport qui laisse rugir un peu plus le moteur, surtout lors des changements de rapport.

La Série 5 affronte de sérieuses rivales, que ce soit du côté des autos allemandes, de chez Volvo ou même de Cadillac. Toutefois, si vous aimez avaler les kilomètres, cette nouvelle Série 5 ne vous décevra pas.

Feu vert

Feu rouge

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