Ma première auto aurait été vraiment cool si j’avais été plus malin!

Publié le 15 avril 2020 dans Blogue par Julien Amado

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré tout ce qui a deux ou quatre roues. Mais curieusement, personne ne m’a vraiment donné la piqûre car il n’y a pas de vrais « trippeux » dans ma famille. Un de mes oncles aime bien les voitures et les motos, mais ce n’est pas une passion dévorante comme la mienne.

Pourtant, plusieurs personnes de ma famille ont possédé des autos intéressantes (Volvo 240, BMW Série 3 E30, etc.). Surtout une de mes tantes qui possédait une Renault 5 GT Turbo. Si vous ne connaissez pas cette auto, je vous renvoie à notre article qui parle de cette petite Renault que nous n’avons pas eue au Québec.

Photo: Renault

Après s’être fait voler la première, elle a racheté exactement le même modèle et la même couleur, mais usagée car l’auto n’était plus disponible. Elle était blanche avec la moquette rouge et les sièges noirs. Mais elle avait surtout quelque chose qui me faisait vraiment tripper : un turbo!

C’était écrit sur le côté de l’auto et même si je n'avais aucune idée de comment cela fonctionnait à l’époque, c’était forcément quelque chose de « cool ». Il faut croire que la publicité et le marketing faisaient déjà bien leur travail à l’époque…

Complètement originale et jamais battue

J’ai souvent vu cette auto lors des vacances ou des réunions de famille et je suis évidemment monté dedans plusieurs fois. Je me souviens surtout très bien de l’accélération soudaine lorsque le turbo entrait en action et de l’aiguille du tableau de bord qui montait à mesure que la pression de suralimentation augmentait.

Ma tante a utilisé la voiture au quotidien pendant toutes les années 1990. Et contrairement à beaucoup de ces autos qui ont été ravagées par le tuning, cette voiture n’a jamais été modifiée. La carrosserie présentait des marques d’usure, mais elle n’avait jamais été battue. Au début des années 2000, ma tante a racheté une familiale plus spacieuse et mis sa Renault au garage.

À cette période, j’étais encore étudiant à Paris, sans argent et sans stationnement. Des conditions peu propices à l’achat d’une auto. Mais dans ma tête d’adolescent, j’avais déjà tout prévu. Il suffisait d’attendre que je termine mes études pour lui racheter l’auto et la restaurer complètement car elle ne l’utilisait pratiquement plus.

Photo: Renault

Alors que j’allais emménager dans mon premier condo, j’ai profité d’une fête de famille pour lui demander de me vendre sa GT Turbo. Très étonnée, elle m’a répondu : « la turbo ? Mais je ne l’ai plus, je l’ai vendue il y a quelques année. Je ne savais pas qu’elle t’intéressait. Si j’avais su je ne te l’aurais vendue, je te l’aurais donnée ».

Je vous laisse imaginer ma tête. Je me suis vraiment senti bête, j’avais parlé de ce projet à plusieurs personnes… sauf à la principale intéressée! Alors que je me faisais une joie de débuter la conduite dans une petite sportive des années 1980, tout le projet que j’avais échafaudé tombait à l’eau!

Je peux dire que c’est mon plus grand regret automobile à vie. Mais cette voiture reste dans un coin de ma tête et je pense que j’en possèderais une un jour, en dépit de sa rareté au Québec.

Mais en attendant, j’ai acheté sa plus grande rivale de l’époque, une Peugeot 205 GTI. Mais ça c’est une autre histoire…que vous pouvez retrouver dans ce billet de blogue.

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