Gravement blessé après une embardée à plus de 375 km/h

Publié le 8 septembre 2020 dans Actualité par Agence QMI

Par Antoine Lacroix

Un pilote de course gravement blessé après une violente embardée à plus de 375 km/h samedi a eu la vie sauve grâce à la cage de sécurité de son bolide.

« Maxime a une grosse bataille devant lui, malgré tout, il garde le moral. Sa vie n’est pas en danger. Il sait par contre qu’il est encore dans l’eau chaude. Ça ne sera pas facile », soutient Olivier Benloulou, propriétaire de la voiture qui a été impliquée dans l’accident.

Samedi avant-midi, le coureur automobile Maxime Bouladier-L’Écuyer prenait part à une épreuve d’accélération à l’événement RaceTheHalf à l’aéroport de Maniwaki, situé à Messines, en Outaouais. 

À bord de l’une des Nissan GT-R les plus rapides au monde, surnommée Alpha Queen, il a réussi à fracasser le record canadien en atteignant une vitesse de pointe de 378 km/h, a fait savoir son écurie OB Prestige Auto. 

Or, le pilote de 32 ans n’a pas été en mesure de s’arrêter convenablement une fois rendu en bout de piste.

« Sa voiture a continué tout droit à très grande vitesse, son parachute ne s’étant pas ouvert à temps. Il a fait plusieurs tonneaux », a précisé la sergente Éloïse Cossette, porte-parole à la Sûreté du Québec.

Il a été blessé gravement au dos et à la jambe notamment. Il a été transporté à l’hôpital du Sacré-Cœur, à Montréal, en raison du sérieux de ses blessures.

Le meilleur

« C’est notre meilleur pilote d’accélération, notre plus expérimenté. Il a subi une importante opération qui a duré plus de six heures. Il a eu un dur coup au dos. On lui souhaite le meilleur rétablissement, il a de bonnes chances que tout redevienne comme avant », explique M. Benloulou. 

Selon l’entrepreneur multimillionnaire féru d’automobiles, une enquête est en cours afin de tenter de comprendre ce qui a pu arriver, notamment à savoir s’il peut s’agir d’un problème mécanique ou une erreur humaine.

Par contre, il estime que cet accident doit servir d’exemple aux équipes de course afin qu’elles ne lésinent pas sur la sécurité de leurs bolides.

« La voiture a fait son travail : elle a gagné la course, mais a surtout sauvé la vie de notre pilote. C’est la cage de sécurité avec de hautes normes qui a fait la différence. Sans elle, la voiture se serait pulvérisée en morceaux », fait valoir Olivier Benloulou, laissant autrement craindre le pire pour la vie du conducteur. 

Des risques, même en piste

Il rappelle aussi que les autoroutes ne sont pas des endroits pour faire de la vitesse. 

« Ne mettez pas la vie des autres en danger, il faut faire de la vitesse dans des événements et les pistes dédiés à ça. Mais les risques sont là, comme on peut le voir », conclut-il.

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