Il veut dire Bye Bye Boss grâce à ses Ford Mustang
- Par Julien McEvoy
Sans même se lancer en affaires, un Montréalais passionné de voitures fait de 50 000 $ à 60 000 $ par année en louant ses cinq Mustang à des particuliers. D’ici deux ans, il envisage même de tout plaquer pour s’y consacrer à temps plein.
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Depuis 2018, Michael Vartivarian est hôte sur Turo, le Airbnb des voitures. « Avant la pandémie, j’en louais neuf, mais j’en ai vendu quatre depuis que les touristes ne viennent plus au Québec », dit celui qui est aussi gestionnaire en immobilier.
Le Lavallois de 46 ans ne possède désormais que des Ford Mustang. « Les Européens en raffolent. Les voitures sport américaines sont assez rares chez eux », dit ce féru de voitures depuis son plus jeune âge.
Il est tombé sur Turo par hasard en 2017 quand il cherchait à louer... une Mustang. « Il n’y en avait nulle part sauf sur le site », se souvient-il.
C’est là que l’idée lui est venue. Et depuis, ça n’arrête pas. « J’adore ça. Les gens sont contents de me voir arriver à l’aéroport avec mes voitures décapotables très bien entretenues. Ils sont toujours de bonne humeur », lance-t-il.
Passion et affaires
Car sur Turo, c’est l’hôte qui décide non seulement du prix, mais aussi de plusieurs autres options, comme s’il livre ou non la voiture où le client le désire.
« J’ai 750 voyages à mon actif et je suis coté 5 étoiles », dit-il en faisant référence au système de notes données par les clients.
Avec tout l’amour qu’il donne à ses voitures, Michael est en mesure de demander un bon prix : 119 $ la journée, avec 10% de rabais si la location est de sept jours ou plus. L’été, le prix monte à 149 $ la journée.
« Ça me permet de combiner ma passion pour les voitures et les affaires. C’est bien plus simple que de lancer sa compagnie de location de voitures », dit-il à propos de Turo, entreprise américaine débarquée au Québec en 2017.
L’entreprise s’occupe entre autres des assurances. « J’ai eu un seul incident avec une voiture cette année, et c’est eux qui s’en sont occupés », dit-il.
Loin du 9 à 5
Si la pandémie l’a forcé à se départir de ses Dodge Challenger et de ses VUS, il rêve grand pour la suite des choses.
Son but est de monter à 12 voitures et de ne faire que ça d’ici deux ans.
« Quand les touristes vont revenir, je vais racheter des VUS, car beaucoup viennent avec des enfants, et une décapotable, ce n’est pas pratique pour eux », dit-il. De tout pour tous les goûts, quoi.
L’important, pour lui, est que cet « emploi » lui permette de se tenir loin du 9 à 5. Si le vendredi soir est toujours une soirée occupée, louer des voitures sur Turo lui permet « de passer beaucoup de temps avec mes enfants et de bien m’occuper d’eux ».
Et en plus, une voiture décapotable, ça ne roule pas l’hiver. Michael remise ses Mustang du 1er décembre au 1er avril.
« Il n’y a que des bonnes raisons de faire ça », dit-il à propos de son emploi de rêve.