L’écoconduite peut faire économiser beaucoup

Publié le 20 octobre 2021 dans Blogue par Journal de Montréal

- Par Daniel Germain
Rappeler les principes de la conduite écoresponsable quand le carburant n’est pas cher, c’est comme expliquer l’art du home staging quand le monde achète des maisons les yeux bandés. On parle dans le vide.
Maintenant que le prix du litre atteint des niveaux records dans un contexte d’inflation généralisée, les gens chercheront à rouler plus de kilomètres sur un même plein d’essence.
Comment fait-on déjà ?
Une philosophie de vie
Cela a moins à voir avec les connaissances techniques qu’avec la maîtrise de soi. Il n’y a rien de forçant à lever le pied et à conduire mollo, le défi consiste plutôt à rester zen dans des conditions qui invitent à l’impatience et à la vitesse. Une manière d’être plus qu’une façon de conduire, donc, et ça ne se pratique pas uniquement derrière le volant.
L’écoconduite peut faire économiser beaucoup d’essence, et plus encore.
Elle est moins éprouvante sur la mécanique de l’auto, elle diminue les risques d’accident et réduit les coûts d’assurance, surtout si le véhicule est doté d’un dispositif télématique qui relaie les données de conduite à l’assureur.
Les bénéfices ne s’arrêtent pas à ces aspects pécuniaires.
L’approche contribue à limiter l’émission de gaz à effet de serre en plus d’atténuer le stress du conducteur, moins porté à rager au volant. Je ne sais pas si c’est démontré, mais j’ose penser qu’elle favorise aussi la civilité sur les routes.
Les principes de base
Un stage sur une voiture électrique ?
Le propriétaire d’un véhicule électrique n’a plus à se préoccuper des prix à la pompe, mais ce n’est pas là-dessus que je veux insister.
Quelqu’un me faisait remarquer que les conducteurs de ces voitures développent un réflexe d’économie d’énergie, surtout lors de longs trajets.
Pour beaucoup d’entre eux, battre un record de distance sur une même charge représente un défi stimulant. C’est ainsi qu’ils développent une méthode de conduite moins énergivore.
Pour que ce réflexe gagne les conducteurs de voitures à combustion, il faudrait rétrécir la capacité des réservoirs d’essence et diminuer le nombre de stations-service.
Mais on peut compter sur la hausse des prix du carburant. Ça donne envie d’en brûler moins pour rien.
À voir aussi : la voiture électrique plus économique que la voiture à essence?
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