Jaguar E-Type : 60 ans et plus belle que jamais

Publié le 23 novembre 2021 dans Actualité par Journal de Montréal

Par Claude Fortin

Il y a 60 ans cette année, la Jaguar E-Type, grand succès esthétique et commercial de la célèbre marque de voitures britannique, voyait le jour. Si l’information arrive comme une nouvelle pour le commun des mortels, les amateurs, les mordus, sont bien au fait de l’âge du modèle.

Claude Blain préside le Club Jaguar de Montréal, un groupe de 45 passionnés qui se réunit une fois par mois dans une brasserie de l’île pour parler de tout, de rien, mais peut-être surtout, de voitures.

Comme 13 de ses partenaires, il possède un des 72 584 exemplaires du petit bolide produit entre 1961 et 1975 par Jaguar.

La sienne: une E-Type 1968, 2 plus 2 [quatre places], à deux carburateurs et six cylindres en ligne qui développent 230 chevaux. «Plus je la conduis, plus je tombe en amour avec», raconte M. Blain, devenu propriétaire de sa voiture, un peu par hasard, il y a une douzaine d’années. «Je l’ai achetée sur eBay», dit-il.

Photo: Claude Fortin

Les lignes de la E-Type font chavirer le coeur de son propriétaire, sans trop d’étonnement considérant qu’Enzo Ferrari l’aurait qualifiée de plus belle voiture jamais construite lors de son lancement en mars 1961. «C’est une auto qui nous ramène à une époque où les voitures avaient du style», soutient Claude Blain pour qui le plaisir dépasse la seule beauté des courbes de son bolide.

«Quand tu es au volant, tu conduis. Y a pas d’électronique dessus, y a pas d’ABS [l’assistance de freinage], y a pas de bébelles qui font travailler l’auto pour moi. J’aime conduire et avoir le sentiment de contrôler le véhicule. C’est une auto qui me permet ça. C’est une sensation extraordinaire», explique le passionné.

À la portée de... certaines bourses

Comme pour toutes les voitures de collection, le prix d’achat de la E-Type d’époque varie selon l’année de production [le modèle 1961 serait le plus recherché] et l’état général du véhicule. La version de Claude Blain est évaluée à 60 000 $. Dans le jargon des collectionneurs, sa E-Type 1968 est de catégorie 3, ce qui veut dire qu’elle est d’usage quotidien, que certaines de ses pièces ne sont pas d’origine, que la peinture n’est pas parfaite, etc.

Photo: Wheelsage

Si vous vous sentez le coeur vaillant, vous pourrez dénicher une E-Type de catégorie 4 pour une dizaine de milliers de dollars. Sortez toutefois vos clés anglaises puisqu’il faudra la remettre en état.

Si les heures de mécanique que suppose l’achat d’une catégorie 4 vous pèsent, il est toujours possible de trouver une E-Type de meilleure catégorie. Envisagez alors de débourser entre 120 000 $ et 140 000 $ en moyenne pour votre bijou.

En vidéo : notre essai du Jaguar I-PACE 100% électrique

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