Balado : Tout sur le métier de journaliste automobile

Publié le 3 octobre 2022 dans Balado par Le Guide de l'auto

C’est dans les années 1960 que Jacques Duval a lancé le bal du journalisme automobile au Québec. Depuis, le métier s’est développé et n’a cessé d’évoluer.

À l’émission du Guide de l’auto sur QUB Radio, Antoine Joubert et Germain Goyer ont reçu Vincent Harvey. Âgé de seulement 18 ans, Vincent est un véritable passionné d’automobile et aspire à devenir journaliste automobile. Il a mis sur pied sa propre tribune : On roule au Lac.

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Des parcours variés

Dans l’espoir de pratiquer le métier que nous exerçons, Vincent se questionnait sur le parcours scolaire menant à la carrière de journaliste automobile.

Malheureusement, il n’existe pas ce chemin linéaire pour y parvenir. « Si tu veux devenir électricien, tu vas suivre ta formation en électricité et tu deviens électricien et ça s’arrête là », explique Germain.

À ce sujet, Antoine est plutôt catégorique : « Il y a à peu près personne qui a emprunté le même chemin ». Il rajoute que « ceux qui ont étudié en journalisme traditionnel dans le but de pratiquer ce métier se rendent compte qu’ils doivent mettre de côté ce qu’ils ont appris parce que le métier est complètement autre chose ».

Antoine et Germain donnent l’exemple de deux collègues qui ont précédemment été enseignants avant de poursuivre une carrière en journalisme automobile. De leur côté, ils ont tous les deux poursuivi des études en administration dans des contextes académiques bien différents.

Des premiers essais en toute modestie

Si Antoine a accès à la quasi-totalité des véhicules neufs grâce à sa grande notoriété et à ses tribunes variées, la situation était bien différente à ses débuts. « Les premières voitures que je conduisais, c’était des Suzuki, des Hyundai et des Daewoo parce que personne d’autre ne voulait les conduire », se rappelle Antoine. « Conduire une BMW, c’était quelque chose. »

Un métier qui évolue

Au fil des dernières décennies, l’univers des médias et le marché automobile ont évolué.

« La radio est un médium que j’aime beaucoup, mais aujourd’hui, le métier a tellement changé que si tu veux te démarquer, tu n’a pas le choix d’être multitâches », commente Antoine.

« La télévision a l’avantage de procurer de la notoriété », mentionne Germain. Antoine renchérit en disant que « les chroniqueurs automobiles les plus connus en Amérique du Nord ne sont pas à la télé. » Il donne l’exemple de Doug Demuro qui a su bien profiter de la croissance de popularité des réseaux sociaux qui exigent une constante adaptation.

Dans le même ordre d’idée, Antoine faisait également référence à l’évolution des mentalités et à la disparité entre les différents marchés en Amérique du Nord. « C’est presque mal vu d’aller faire une chronique sur un Jeep Grand Wagoneer de 500 chevaux qui coûte 135 000 $. On est carrément dans le tabou », dit-il.

Actualités de la semaine

Au cours de cette émission, il a aussi été question du dévoilement des Chevrolet Silverado HD 2024 et Ford Super Duty 2023 ainsi que de la fin de la commercialisation du Wrangler à motorisation EcoDiesel.