Une collection québécoise d’exception en vedette à Montréal
Pour son édition 2023, le Salon de l’auto de Montréal accueille une collection automobile absolument exceptionnelle.
En effet, une section du Salon est réservée à une portion de la collection personnelle de l’entrepreneur québécois Luc Poirier. Les visiteurs pourront y découvrir une vingtaine de véhicules plus spectaculaires les uns que les autres dont la valeur combinée est estimée à plus de 36 millions de dollars.
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En plus d’une Lamborghini Huracàn STO et d’une Aventador Ultimae Spider, pas moins de 12 Ferrari seront mises en vedette. On y retrouvera des modèles de plusieurs époques qui sortent toutes de l’ordinaire, comme une Ferrari F8 2022 ou une 488 Pista Spider 2021. Mentionnons aussi la 458 Speciale de 2015, la F12 TDF de 2017 et la 599 GTO de 2011. On note aussi la présence d’une Ferrari Dino de 1977, une voiture dont les lignes sensuelles demeurent aussi désirables aujourd’hui, ainsi qu’une Formule 1, que pilotait Michael Schumacher lors de la saison 2004.
La crème de la crème
Les modèles les plus hallucinants de cette collection sont sans aucun doute les cinq « hypercars » construites par Ferrari. Il s’agit des Ferrari les plus rares, produites en quantités très limitées et dont la valeur atteint des sommets.
La première, qui a fait rêver beaucoup d’enfants des années 80 est la Ferrari 288 GTO. Produite à 272 exemplaires entre 1984 et 1986, elle est motorisée par un V8 biturbo de 394 chevaux. Son capot aplati, ses phares escamotables et ses feux arrière ronds renvoie directement 40 années en arrière.
Vient ensuite la légendaire F40, la dernière voiture validée par Enzo Ferrari en personne avant sa mort. Dérivée de la 288 GTO, elle reprend le même V8, poussé à 2,9 litres et qui développe 471 chevaux. Dotée de très peu d’équipements de confort, elle se passe même de poignées de portes à l’intérieur! En effet, ces dernières sont remplacées par des cordes reliées à la serrure.
On retrouve ensuite la F50, qui délaisse le V8 biturbo au profit d’un V12 atmosphérique de 4,7 litres. La puissance grimpe également notablement, atteignant désormais 512 chevaux.
On entre ensuite dans les années 2000 avec la Enzo. Recevant le prénom de l’illustre fondateur de la marque, le bolide italien a été présenté en 2002, lorsque Ferrari dominait la Formule 1. Le design de la partie avant s’inspire d’ailleurs d’un museau et d’un aileron de F1. Avec une cylindrée augmentée à 6 litres, le V12 revendique 650 chevaux! Cela semble moins impressionnant aujourd’hui, mais il y a une vingtaine d’années c’était littéralement stratosphérique.
Enfin, la dernière représentante de la lignée des « hypercars » est la Ferrari LaFerrari, dans sa version décapotable (Aperta). Un modèle hybride non rechargeable, mais qui n’utilise pas l’électrification pour économiser du carburant mais bien pour améliorer ses performances. Son V12 de 6,3 litres assisté d’un moteur électrique développe une puissance combinée de 950 chevaux! Il s’agit aussi de la voiture la plus chère de la collection, avec un prix estimé de 7,7 millions de dollars.
En plus de la majorité de véhicules italiens déjà cités, on retrouve également d’autres modèles exotiques, notamment deux Porsche 911 (Turbo S et Targa 4 GTS 2022) ainsi qu’une Mclaren Artura 2023. Enfin, trois véhicules originaux seront également exposés. Une Amphicar, qui comme son nom l’indique est capable de se déplacer dans l’eau, une BMW Isetta, une micro-citadine emblématique dont la seule portière se trouve face à la route, et une Mini Cooper de 1977 qui a encore été raccourcie!
Le Salon de l'Auto de Montréal aura lieu du 20 au 29 janvier au Palais des Congrès. Pour plus d'informations, c'est par ici.