General Motors propose un vaste plan de départs volontaires à ses employés
Le constructeur automobile américain General Motors (GM), qui cherche à faire des économies, a proposé un vaste plan de départs volontaires pour lequel il prévoit de passer dans ses comptes une charge pouvant aller jusqu’à 1,5 milliard de dollars.
Le groupe avait annoncé en janvier vouloir réduire ses coûts fixes de 2 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines années. Sa patronne, Mary Barra, avait alors affirmé ne pas prévoir de licenciements, mais vouloir utiliser les départs pour gérer l’effectif total.
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Jeudi, GM a offert de compenser certaines catégories de salariés partant de leur plein gré: les employés payés un salaire fixe, par opposition aux ouvriers payés à l’heure, travaillant depuis plus de cinq ans dans l’entreprise aux États-Unis et les cadres travaillant depuis plus de deux ans dans le groupe en dehors des États-Unis.
La charge que le groupe compte inscrire dans ses comptes dépendra du nombre de salariés acceptant de partir, précise le groupe dans un document boursier. Contacté par l’AFP, un porte-parole n’a pas souhaité préciser si l’entreprise visait un nombre de personnes en particulier.
Selon son rapport annuel, le groupe comptait fin 2022 dans ses effectifs 58 000 employés payés en salaire fixe aux États-Unis et 23 000 en dehors des États-Unis.
Le Wall Street Journal avait rapporté, début mars, que le groupe avait licencié 500 personnes suite à des bilans de performance.
Les grands constructeurs américains font actuellement face à plusieurs défis allant des difficultés d’approvisionnement en semi-conducteurs depuis 2021 à la nécessité d’investir des milliards pour la transition vers l’électrique.
En raison d’une demande plus forte que l’offre ces trois dernières années, ils ont pu augmenter leurs prix et ont dégagé des bénéfices importants.
Mais même si certains défis logistiques persistent, l’offre de voitures commence à remonter aux États-Unis. Parallèlement, la hausse des taux d’intérêt renchérit le coût de l’achat d’un véhicule.
« En réduisant de façon permanente les coûts fixes, nous pouvons améliorer la rentabilité des véhicules et rester agiles sur un marché de plus en plus concurrentiel », souligne GM jeudi.
Invoquant la transition vers l’électrique, Ford avait annoncé en février la suppression de 3 800 postes en Europe d’ici 2025 après avoir fait part en août dernier de la suppression d’environ 3 000 postes principalement en Amérique du Nord et en Inde.