En vidéo : voici comment Transports Canada teste les systèmes de prévention de collisions
Les technologies d’aide à la conduite sont de plus en plus présentes dans les véhicules. Leurs capacités ne cessent d’augmenter aussi et plusieurs automobilistes se fient beaucoup sur elles.
Avant d’aller plus loin, on le répète : la conduite 100% autonome n’existe pas, malgré ce que peuvent faire croire les appellations données à certains systèmes. La personne assise au volant doit toujours garder son attention sur la route et rester prête à prendre le plein contrôle du véhicule.
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Les diverses aides à la conduite font l’objet de tests exhaustifs non seulement de la part des constructeurs mais aussi de Transports Canada. À son Centre d’essais pour véhicules automobiles situé à Blainville, le ministère effectue une panoplie de tests critiques afin d’analyser le fonctionnement et l’efficacité des systèmes de prévention des collisions.
Une vidéo récemment mise en ligne nous explique les grandes lignes de ces évaluations :
Transports Canada utilise des routes et des intersections simulées, incluant des feux de circulation et des mannequins en guise de piétons, cyclistes ou motocyclistes, afin de recréer des situations réelles en ville. En passant, ce sont en moyenne quatre piétons et un cycliste qui perdent la vie chaque semaine au pays, sans parler des blessés graves.
L’entreprise locale PMG Technologies est un partenaire clé qui assiste lors de ces tests en fournissant son expertise et ses équipements spécialisés, tels que des capteurs, caméras et ordinateurs, pour prendre les mesures et les analyser. Il faut savoir aussi que les véhicules sont gouvernés par des robots de volant et de pédales capables d’effectuer les mêmes manœuvres de façon répétitive, un élément très important. Un technicien prend place dans le siège du conducteur, mais uniquement pour suivre la prise de données.
Un des tests simule un enfant qui traverse soudainement la rue, forçant le système de freinage précollision à intervenir. Dans un autre, le véhicule amorce un virage à gauche et doit réagir à un motocycliste qui arrive dans la direction opposée.
« Il faut tenir compte, comme indiqué dans le manuel du propriétaire, des limites de ces dispositifs. L’angle du soleil, la pluie ou la neige peuvent limiter le bon fonctionnement, donc ce n’est pas une solution parfaite. Ça ne marche pas tout le temps, explique Dominique Charlebois, ingénieur principal de la recherche sur les préventions des accidents chez Transports Canada. C’est pourquoi ces tests sont très importants pour nous permettre de mieux comprendre les avantages de ce type de technologie, ses performances dans un environnement réel, tout en étant en sécurité sur une piste d’essai. »
Les résultats des tests peuvent ultimement servir à orienter les normes de sécurité établies par Transports Canada, autant pour la conception des véhicules que celle des routes.