Près de 600 véhicules volés récupérés en 4 mois au port de Montréal
Quelque 598 véhicules volés ont été récupérés par les autorités au port de Montréal depuis décembre avant que ceux-ci ne soient exportés illégalement.
75% des véhicules sur lesquels les autorités ont pu mettre la main dans la métropole ont été volés en Ontario alors que les autres ont été dérobés au Québec.
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« Ces véhicules étaient destinés à l'exportation vers l'étranger, sur les marchés d'Asie, d'Europe, d'Afrique, du Moyen-Orient et de l'Amérique du Sud », explique le sous-commissaire de la Police provinciale de l'Ontario, Marty Kearns.
La valeur totale des biens saisis au port de Montréal atteint 34,5 M$.
Aucune arrestation n'a toutefois encore été faite en lien avec ces méfaits.
Ces saisies ont été réalisées dans le cadre du projet Vector, coordonné par l'Agence des services frontaliers du Canada et la Police provinciale de l'Ontario, qui vise à contrer le fléau des vols de véhicules.
Depuis son lancement en décembre, cette initiative a mené à l'inspection de 390 conteneurs maritimes et la récupération de 483 véhicules en provenance de l'Ontario et 115 autres volés au Québec.
Le Service de police de la Ville de Montréal et la Sûreté du Québec ont également contribué à ces opérations policières au port de Montréal.
« L'étau se resserre »
En entrevue à LCN, le journaliste à l’émission J.E Denis Therriault estime qu’il s’agit d’une bonne avancée réalisée au port de Montréal, qui était « reconnu comme une passoire », tel que révélé par le Bureau d’enquête l’automne dernier.
« Ce qui est intéressant, c’est qu’on voit que l’étau se resserre au port de Montréal, dit-il. Est-ce que ça va devenir complètement étanche et ce sera une place où on ne pourra plus envoyer de véhicules? Je ne pense pas. »
Bien qu’aucune arrestation n’ait encore été réalisée, cette première étape cible l’exportation, qui constitue un maillon très important des réseaux de voleurs.
« Les arrestations qui seront les plus importantes seront les exportateurs, c’est-à-dire ceux qui achètent aux voleurs, qui mettent ça dans des boîtes et qui envoient ça de l’autre côté de l’Atlantique, affirme M. Therriault. Ce sont les enquêtes les plus difficiles à faire que de trouver les exportateurs. Ils sont très habiles. »