6 éléments qui affectent la valeur d’échange de votre véhicule
Vous commencez à penser à changer de véhicule? Le prix que vous serez prêt à payer dépendra bien sûr du montant qu’on vous offrira en échange de votre véhicule actuel. Nous vous avons déjà donné des conseils pour augmenter la valeur d’échange, mais il serait judicieux de revenir sur les éléments qui font varier cette valeur en premier lieu.
En voici six principaux sur lesquels nous allons nous attarder…
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1. L’âge
Hormis les véhicules d’exception et de collection qui prennent de la valeur comme du bon vin, l’âge de votre véhicule impacte négativement sa valeur d’échange, cela va de soi. En général, les modèles de cinq ans et moins ne sont pas tant affectés, car la demande reste forte, mais les plus anciens le sont davantage, surtout si plus d’une génération les sépare de leurs équivalents d’aujourd’hui.
2. Le kilométrage
Un véhicule peut être âgé de 7 ou 8 ans, mais avoir roulé très peu, ce qui laisse normalement croire à une faible usure des pièces. En revanche, lorsque le kilométrage est plus élevé, les acheteurs potentiels seront plus frileux, ce qui fait baisser la valeur d’échange. Certes, il existe des exceptions, comme lorsqu’on parle de modèles réputés pour leur durabilité ou dont l’entretien a été bien fait, ce qui nous amène aux prochains points.
3. L'état
Un véhicule en ordre et bien entretenu selon les recommandations du fabricant, preuves à l’appui, saura toujours mieux se vendre qu’un de ses semblables qui a été plus négligé et qui montre des signes évidents d’usure, de rouille ou de faiblesse. On parle ici de la carrosserie, des plastiques, des sièges, de la moquette, mais aussi des composantes qui se voient plus difficilement, comme la suspension, les pneus ou les freins.
Bref, un véhicule « clé en main » attire davantage les acheteurs qu’un autre sur lequel il faut dépenser des centaines, voire des milliers de dollars en entretien et réparations. Et naturellement, si votre véhicule a déjà été accidenté, même après une remise à niveau, sa valeur écopera fortement.
4. L’équipement, incluant le type de moteur
La présence de technologies dernier cri et d’un grand nombre de commodités à bord d’un véhicule a définitivement un impact positif sur sa valeur d’échange. Il faut comprendre aussi que les besoins des consommateurs évoluent vite et que certains éléments sont aujourd’hui devenus des acquis dans leur tête, par exemple un climatiseur, des sièges avant chauffants ou une connectivité Bluetooth. Si le vôtre n’a rien de tout ça, bonne chance.
De même, le type de moteur qui se trouve sous le capot a une influence. Ceux qui carburent au diesel n’ont plus la cote de nos jours. À l’inverse, les moteurs économes d’essence et les véhicules hybrides sont en bonne demande, surtout lorsque les prix à la pompe repartent à la hausse.
5. La marque et le modèle
Certaines marques et certains modèles sont plus prisés que d’autres, pour différentes raisons, ce qui leur permet de conserver une meilleure valeur d’échange. Les véhicules de Toyota sont un bon exemple, eux qui affichent un niveau de qualité et de fiabilité largement supérieur à la moyenne. Du côté de Jeep, personne ne se précipite pour un acheter un Compass, mais c’est une tout autre histoire avec le Wrangler, un modèle emblématique dont l’aura et les capacités attirent toujours les amateurs.
6. L’offre et la demande
Enfin, peu importe la marque ou le modèle de votre véhicule, il faut être conscient de la réalité du marché au moment de le vendre – une leçon qu’on peut certainement tirer de la pandémie. S’il existe de nombreux modèles similaires au vôtre dans les petites annonces et les cours de véhicules d’occasion, surtout à l’intérieur votre région immédiate, vous n’obtiendrez pas une aussi grande valeur d’échange que si vous vendez un véhicule plus rare ou plus convoité.