MINI Countryman d’occasion : quoi savoir avant d’acheter?
Plusieurs l’oublient, mais la MINI Countryman est avec nous depuis 2011. Plus gros modèle de la gamme, souvent surnommée la « Maxi MINI », elle ne cadre pas tellement avec l’image classique de la marque, mais ça ne l’a pas empêché de connaître beaucoup de succès.
Alors qu’une troisième génération fait ses débuts pour 2025 (les premières livraisons au Canada commencent sous peu), offrant à la fois une variante à essence et une autre 100% électrique, tournons-nous vers les deux premières afin d’éclairer les consommateurs qui envisageraient l’achat d’une MINI Countryman d’occasion.
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Le choix de ce modèle par rapport aux autres MINI est évidemment motivé par un plus grand besoin d’espace, de confort et de polyvalence. La Countryman est même assez volumineuse pour rivaliser non seulement avec des compactes à hayon, comme une Toyota Matrix, mais aussi avec des multisegments sous-compacts, comme un Honda HR-V. Dépendamment de l’année-modèle et de la position des sièges arrière, son volume utilitaire varie de 450-467 litres à 1169-1390 litres. Peut-elle répondre aux besoins d’une petite famille? Nous avons répondu à cette question dans un précédent article, que nous vous invitons à lire avant de continuer ici.
Sur le plan mécanique, le gros avantage de cette MINI est son rouage intégral, désigné sous l’appellation ALL4, sans oublier la boîte manuelle à six rapports qui non seulement maximise le plaisir de conduire cette grosse MINI mais qui aide même à abaisser la consommation par rapport à l’automatique (du moins celle à six vitesses offerte au début). En passant, c’est de l’essence super qui est requise dans tous les cas, malheureusement.
Disponible en versions de base, S et John Cooper Works (JCW), toutes avec un quatre cylindres de 1,6 litre, la Countryman originale proposait respectivement 121, 181 et 208 chevaux. Très décevante en termes de performances, la première option a sagement été éliminée pour 2015 et vous devriez faire une croix dessus aussi. La même année, notons que des retouches esthétiques ont été apportées (calandre, phares, pare-chocs et feux arrière).
Étrangement, MINI a ramené une Countryman de base – avec trois cylindres seulement! – en lançant la deuxième génération pour l’année-modèle 2017. Encore une fois, la puissance est drôlement limitée (134 chevaux) considérant le poids du véhicule. Heureusement, le rouage intégral s’est imposé de série. Les versions S et JCW ont quant à elles grimpé à 189 et 228 chevaux, mais c’est surtout l’ajout d’une variante hybride rechargeable qui a retenu l’attention. Nommée Countryman Cooper S E ALL4, son trois cylindres turbo de 1,5 litre est appuyé par un moteur électrique pour un rendement total intéressant de 221 chevaux. Or, compte tenu de sa très faible autonomie électrique (moins de 30 km), la choisir comme modèle d’occasion aujourd’hui ne tient pas du tout la route.
Pour 2020, mentionnons que la boîte manuelle a été éliminée, ne laissant que l’automatique à huit rapports, tandis que la puissance de la Countryman JCW a bondi jusqu’à 301 chevaux, la transformant en véritable fusée de poche. Une tonne d'adrénaline... si vous en avez les moyens. Comptez au moins 36 000 $.
En terminant, sachez que la fiabilité ordinaire des produits MINI s’est relativement améliorée dans les dernières années, mais la prudence reste de mise. Évitez autant que possible les modèles 2013 et antérieurs, assurez-vous que l’exemplaire qui vous intéresse a été bien entretenu et exigez une inspection complète. Du côté des rappels, on en compte très peu et les problèmes soulevés étaient plutôt mineurs.
Bon magasinage!