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Pourquoi l’Infiniti QX50 est-il aussi malaimé?

Publié le 30 juillet 2024 dans Véhicules d'occasion par Le Guide de l'auto

Celui qui devait être le sauveur de la marque Infiniti ne connaît pas le succès escompté, demeurant loin dans l’ombre des autres VUS compacts de luxe sur le marché. Attention : on parle ici du QX50 de la génération actuelle, lancé au cours de l’année-modèle 2019, non pas de l’ancien EX35 rebaptisé QX50 en 2014 et étiré jusqu’en 2017.

Il est d’ailleurs apparu dans les deux derniers palmarès annuels des véhicules affichant le plus bas taux de satisfaction selon le magazine américain Consumer Reports, autrement dit ceux dont le moins grand nombre de propriétaires voudraient répéter l’achat.

Mais pourquoi en est-il ainsi? L’Infiniti QX50 est pourtant un beau VUS avec un habitacle accueillant et bien fini de même qu’un roulement confortable. Qu’est-ce qui cloche?

Grosso modo, la majorité des acheteurs n’ont pas l’impression d’en avoir pour leur argent et le QX50 leur occasionne davantage de problèmes et de frustration qu’à peu près tous les autres concurrents. Plusieurs se plaignent de la qualité d’assemblage qui n’est pas à la hauteur des attentes, du manque d’espace aux places avant ou encore des commandes qui sont parfois compliquées et distrayantes à utiliser. Le système multimédia n’aide en rien.

Photo: Antoine Joubert

En bonne partie, le caractère décevant du QX50 provient de sa mécanique turbocompressée, qui remplit difficilement ses promesses sur le plan des performances et de l’économie d’essence. Présenté comme le premier moteur à compression variable au monde, avec un taux variant de 8:1 à 14:1, le quatre cylindres VC-Turbo promettait d’allier le rendement d’un moteur turbocompressé à la frugalité d’un diesel.

La puissance se chiffre à 268 chevaux au régime de 5 600 tr/min et le couple maximal de 280 livres-pied s’obtient entre 1 600 et 4 800 tr/min. Or, le moteur se montre plutôt bruyant en accélération franche, handicapé par une boîte automatique à variation continue qui n’est pas très réactive malgré le fait que huit rapports sont « programmés » dans son mode de fonctionnement, sapant une partie de l’agrément de conduite du QX50.

Photo: Antoine Joubert

Enfin, les cotes de consommation de carburant ont augmenté au fil des ans, passant d’une moyenne de 9 L/100 km en 2019 à 9,7 L/100 km en 2024. Étrange puisque le véhicule n’a pas fondamentalement changé. Il faut préciser aussi que de l’essence super est recommandée, voire essentielle pour un rendement optimal et une bonne santé à long terme du moteur VC-Turbo, ce qui augmente la facture.

On apprenait à la toute fin de l’année dernière que de nombreuses plaintes répertoriées aux États-Unis par des propriétaires de Nissan Rogue (qui emploie une version à trois cylindres du VC-Turbo) ont forcé la National Highway Traffic Safety Administration à ouvrir une enquête. Le constructeur a dit avoir modifié sa motorisation en cours de production en améliorant la qualité des roulements du vilebrequin, mais aucun rappel ou bulletin de service n’a encore été émis.

En somme, prenez bien le temps de faire l’essai d’un QX50 d’occasion et de connaître son historique avant de l’acheter, question de savoir dans quoi vous vous embarquez. Soyez aussi averti que sa dépréciation est supérieure à la moyenne des autres VUS compacts de luxe.

À voir aussi : Essai routier de l'Infiniti QX50 2019

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