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Une Subaru presque zéro émissions, ça se peut?

Publié le 27 août 2024 dans Véhicules d'occasion par Le Guide de l'auto

La popularité croissante des modèles électriques et la volonté de nombreux gouvernements d’interdire la vente des véhicules neufs à essence seulement à partir de 2035 ont grandement contribué à répandre la notion de « véhicules zéro émission » ou VZE. Ça signifie tout véhicule capable de fonctionner sans brûler du carburant sur des distances appréciables, donc non seulement les 100% électriques mais aussi les hybrides rechargeables.

Dans le passé, vous avez peut-être aperçu des véhicules de Subaru arborant l’écusson PZEV pour Partial Zero Emission Vehicle. Mais à quoi ça rime au juste? Est-ce vraiment efficace ou une tentative d’écoblanchiment?

La norme PZEV a été créée il y a plusieurs années par le California Air Resource Board (CARB) et se positionne entre les normes SULEV (Super Ultra Low Emission Vehicle) et ZEV (Zero Emission Vehicle). En français, on parle de « véhicules à émissions quasi nulles ». Ce sont des modèles avec moteur à combustion seulement, donc non électrifiés, dont l’échappement est le plus propre possible et le moins générateur de smog. Ils ne doivent produire aucune émission de vapeurs de carburant.

Comment ça marche?

Chez Subaru, la technologie PZEV comprend des modifications dans quatre secteurs clés :

  1. Convertisseur catalytique : il est fait d’un grand tamis d’alvéoles plus fines, enduites d’une fine couche de métaux catalyseurs précieux. La surface de contact est deux fois grande comme celle d’un convertisseur catalytique traditionnel, ce qui favorise une transformation plus efficace des polluants.
  2. Injecteurs de carburant : ils se ferment plus hermétiquement que les injecteurs conventionnels pour prévenir les émissions de vapeur provenant d’une fuite de carburant vers le collecteur d’admission.
  3. Admission d’air à double filtration : elle intègre un réservoir à charbon actif pour absorber les émissions de vapeurs d’hydrocarbures non brûlées qui normalement s’échapperaient par l’admission d’air dès que le moteur est éteint.
  4. Module de commande du moteur : sa programmation est modifiée afin de rendre les gaz d’échappement plus chauds pour favoriser un réchauffement plus rapide du convertisseur catalytique et donc réduire les émissions.
Photo: Jeremy Alan Glover

La compagnie prétend que ces mesures antipollution sont si rigoureuses et que le processus de combustion de carburant est si complet que les émissions produites peuvent être plus propres que l’air extérieur dans certains cas – voire plus propres que celles de certains véhicules hybrides ou à carburant de remplacement (à l’éthanol, par exemple).

Dans les faits, un Crosstrek d’occasion émet 188 g/100 km de CO2, ce qui lui vaut un indice d’émissions de CO2 de 6 et un indice de smog de 6. Un Hyundai Kona similaire émet 202 g/100 km de CO2 et ses indices sont respectivement de 6 et 5. Le Toyota Corolla Cross? C’est 182 g/100 km de CO2, indice d’émissions de CO2 de 6 et indice de smog de 7.

Mentionnons en terminant que, pour les conducteurs de véhicules PZEV, il n’y a aucune exigence d’entretien additionnelle ni aucun calendrier d’entretien particulier. Subaru ajoute qu’il n’y a pas non plus de compromis au niveau des performances du moteur.

À voir aussi : Essai routier du Subaru Crosstrek Outdoor 2021

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