Le vieux Chevrolet Trailblazer est-il un bon ou mauvais achat?
Un acheteur à la recherche d’un VUS d’occasion à bas prix nous a demandé récemment si un Trailblazer s’avérait un bon achat. À notre grand étonnement, il ne parlait pas du petit multisegment lancé par Chevrolet il y a quatre ans, mais plutôt de l’original, celui qui prenait la forme d’un VUS intermédiaire assez robuste et qui a été mis au rancart au terme de l’année-modèle 2009 afin de laisser place au Traverse.
Ce Trailblazer portait bien son nom, étant conçu pour franchir un bon nombre d'obstacles hors des sentiers battus, en plus d'offrir une capacité de remorquage très appréciable (de 5 200 à 6 600 lb selon la version). En outre, il proposait à l’époque une intéressante combinaison de confort, de commodité et d'équipements de sécurité.
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L’habitacle assez spacieux s’accompagnait d’un imposant coffre de 1 161 litres. En repliant la banquette arrière dans ce VUS à deux rangées, le volume de chargement atteignait 2 268 litres, de quoi engloutir beaucoup de matériel. Un Trailblazer EXT à empattement allongé, capable d’asseoir jusqu’à sept personnes ou de transporter encore plus de chargement, a même été au menu.
Les modèles avec le six cylindres en ligne de 4,2 litres produisant 273 chevaux avaient de quoi satisfaire amplement. Le V8 de 5,3 litres, que General Motors continue d’offrir de nos jours car il a fait ses preuves, était également disponible, fort de 302 chevaux. Pour ceux qui en voulaient plus, il y avait au sommet de la gamme le performant et sportif Trailblazer SS, animé d’un gros V8 de 6 litres développant 395 chevaux.
Ce dernier est largement à éviter, lui qui brûlait une quantité folle d’essence (du super, en passant), soit 17,8 L/100 km selon la cote officielle, mais souvent plus que ça en réalité. Pas de miracle à espérer, surtout avec une piètre boîte automatique ne comptant que quatre rapports! Les autres Trailblazer pouvaient se contenter d’essence ordinaire, sauf que leur consommation moyenne se situait quand même dans les 14 L/100 km.
De façon générale, la fiabilité de la mécanique n’est pas un grand souci avec ce Chevrolet, du moins pas dans ses dernières années. Les problèmes se sont plutôt manifestés du côté des systèmes électriques, des lumières, des sièges et de la direction. Un mauvais fonctionnement du climatiseur et de l’indicateur d’essence a souvent été signalé.
Par ailleurs, il faut souligner la très longue liste de rappels de sécurité qui ont été émis à l’endroit du vieux Trailblazer, notamment pour des risques de court-circuit/incendie et des phares/feux défaillants.
La majorité des plaintes de propriétaires concernent les modèles 2002 à 2005, tandis que moins d’ennuis ont été rencontrés avec les modèles 2008 et 2009. Le bas prix des rares exemplaires actuellement disponibles dans le marché des véhicules d’occasion peut être alléchant, mais considérez-vous quand même averti.