Nissan Rogue - À quand l’hybride?

Publié le 1er janvier 2024 dans 2024 par Dominic Boucher

Le Nissan Rogue se positionne favorablement dans le segment des VUS compacts grâce à un format convivial et pratique. Sans être le plus dynamique, il se défend très bien en raison d’un confort relevé. De même, le Rogue figure parmi les véhicules les plus sécuritaires de sa catégorie. En 2023, il a reçu la mention Top Safety Pick de l’organisme américain IIHS. Seul le Honda CR-V le surclasse chez les VUS compacts (et le Subaru Solterra, si l’on considère les véhicules électriques). Le Bouclier de sécurité 360 comprend de nombreuses technologies de série aussi. Sans toutes les nommer, les plus intéressantes sont le freinage d’urgence automatique avec le système de détection des piétons, l’alerte de circulation transversale arrière, l’avertisseur de franchissement de ligne et le détecteur de fatigue. Voilà des éléments qui procurent la paix d’esprit, sans compter que l’habitacle cache 10 coussins gonflables.

Le Rogue se caractérise par son habitacle bien insonorisé et par son confort adéquat. À première vue, les sièges peuvent sembler ordinaires. Mais on finit par les apprécier au fur et à mesure des kilomètres. Leur conception maximise le confort pour les longs trajets, grâce à la technologie Zéro Gravité qui, essentiellement, sont censés reproduire un sentiment d’apesanteur comme ce que ressentent les astronautes. Au-delà des considérations marrkeint, il faut reconnaître que c’est efficace. Vous pourrez conduire plusieurs heures sans éprouver la moindre fatigue. Autre avantage, la grande fenestration octroie une excellente visibilité.

Pour la longue route

Les modèles haut de gamme comprennent la technologie ProPILOT qui est un système de conduite semi-autonome. Ce dispositif travaille de pair avec le régulateur de vitesse adaptatif et la direction assistée. Il fonctionne même dans le « gros trafic », où l’on roule à basse vitesse en faisant de fréquents arrêts. Si le principe est fort intéressant, son exécution demeure perfectible. Les accélérations et les freinages s’effectuent plutôt brusquement. Quant à la direction, elle pourrait être moins saccadée. Malgré tout, le ProPILOT s’avère adapté pour la longue route.

Le conducteur est servi par une instrumentation qui intègre un ordinateur de bord de 7 pouces. Le tableau de bord numérique de 12,3 pouces est livrable. Ce dernier s’active instinctivement grâce à la disposition logique des menus et paramètres. Le système multimédia incorpore un écran de 8 ou 9 pouces (en option) ainsi qu’Apple CarPlay et Android Auto. Parlant d’options, point d’accès Wi-Fi, la fonction Alexa d’Amazon, l’affichage tête haute, la recharge par induction pour téléphone mobile, la chaîne audio Bose à 10 haut-parleurs et les sièges arrière chauffants figurent aussi au catalogue.

Sur le plan pratique, l’habitacle spacieux et polyvalent permet d’entreposer aisément des objets. Son coffre a un volume de 2 098 litres (sans toit ouvrant) lorsque la banquette arrière est rabattue. De plus, les portières arrière s’ouvrent à près de 90 degrés afin de faciliter l’installation d’un siège d’appoint.

Deux moteurs, pas d’hybride

Concernant la motorisation, le rouage intégral est livré de série. Les moutures de base sont animées par le 4 cylindres 2,5 litres atmosphérique de 181 chevaux et 181 lb-pi qui fournit un rendement honnête et enregistre une consommation mixte de 8,3 L/100 km. Introduit en 2022, le 3 cylindre de 1,5 litre turbocompressé bénéficie de la technologie à compression variable. En gros, le moteur peut changer son taux de compression afin d’optimiser la puissance ou baisser la consommation de carburant, en fonction de la conduite. Malgré sa petite taille, il produit une cavalerie supérieure qui s’élève à 201 chevaux et un couple de 225 lb-pi. Bien que cette puissance soit suffisante pour le quotidien, le moteur semble s’essouffler à plus haute vitesse.

En revanche, le moulin démontre une efficacité énergétique convaincante...sur papier du moins. Car à l'usage, il le 3 cylindres ne consomme pas vraimentmoins que le 2,5 litres de base. De notre côté, nous avons réussi à obtenir une moyenne de 7,1 L/100 km. Par ailleurs, la boîte à variation continue (CVT) Xtronic effectue un bon travail dans l’ensemble. Sans surprise, son élasticité se fait sentir à plus haut régime. La capacité de remorquage s'él!ve à 1 350 lb avec le 2,5 litres, alors qu’elle grimpe à 1 500 lb avec le 1,5 litre turbo.

Outre ses deux motorisations, le Rogue possède une gamme plutôt limitée face à de nombreux concurrents. Plusieurs constructeurs multiplient les versions dotées de la technologie hybride. Pensons au Toyota RAV4, au Honda CR-V, au Ford Escape, et au duo Hyundai Tucson/Kia Sportage, par exemple. On se demande pourquoi Nissan ne reprend pas la technologie de son cousin Mitsubishi Outlander PHEV. Après tout, les deux marques nipponnes appartiennent au même groupe.

Feu vert

Feu rouge

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