Dodge laisse tomber sa Charger Daytona la moins chère pour 2026
Alors qu’on attend des versions à quatre portes et d’autres avec moteur à essence de la nouvelle Dodge Charger Daytona plus tard en 2025, la compagnie vient de décider qu’elle n’offrira plus son coupé électrique dans la version la moins chère pour l’année modèle 2026.
La nouvelle a été confirmée au site Mopar Insiders par le chef de la direction de Dodge, Matt McAlear.
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« La production de la Dodge Charger Daytona R/T sera reportée pour l'année modèle 2026 pendant nous continuons à évaluer les effets des politiques tarifaires américaines, a-t-il écrit dans un communiqué. « La plateforme STLA Large nous permet de nous concentrer sur les performances de la Charger Daytona Scat Pack en tant que muscle car le plus rapide et le plus puissant au monde, d'ajouter le nouveau modèle quatre portes à la gamme Charger pour l'année modèle 2026 et de nous appuyer sur les nouveaux modèles Charger SIXPACK qui seront lancés dans la seconde moitié de l’année. »
La Charger Daytona R/T se vend actuellement à partir de 57 790 $ au Canada en incluant les frais de transport et de préparation (mais pas les rabais du fabricant ni les subventions), ce qui est plus abordable qu’aux États-Unis, même sans le taux de change. Elle offre une puissance de 456 chevaux (ou 496 avec l’ensemble Direct Connection Stage 1) et une autonomie allant jusqu’à 496 km selon Ressources naturelles Canada.
Pour sa part, la Charger Daytona Scat Pack débute à 89 790 $ et c’est elle qu’on retrouve dans un plus grand nombre d’exemplaires chez les concessionnaires canadiens, Dodge ayant priorisé la production de cette version plus profitable. Elle libère une puissance de 590 chevaux (ou 670 avec l’ensemble Direct Connection Stage 2) et peut parcourir jusqu’à 388 km officiellement avec une batterie pleinement rechargée.
Dodge assemble les nouveaux modèles Charger à l’usine de Windsor, en Ontario, ce qui est génial pour nous mais pas pour nos voisins américains en raison des tarifs douaniers de 25% sur les automobiles étrangères imposés par le président Donald Trump. Pour l’instant, aucun déménagement n’est prévu, mais l’usine fonctionnera à capacité réduite au moins jusqu’à la fin de l’été.