Mazda CX-5 et CX-50 : quelle est la différence?

Publié le 23 août 2025 dans Matchs comparatifs par Nicolas Tardif

La grande popularité des VUS compacts a incité quelques constructeurs à doubler leur offre. Par exemple, pour élargir son bassin de clientèle, Ford donne le choix entre l’Escape et le Bronco Sport qui partagent leur plateforme et certaines mécaniques.

Lorsque Mazda a introduit le CX-50 en 2023, plusieurs croyaient que le vieillissant CX-5 vivait sur du temps emprunté. En fin de compte, il aura droit à une troisième génération au printemps 2026 (voyez tous les détails ici). Entre-temps, concentrons-nous sur les modèles disponibles chez les concessionnaires. Voici donc cinq éléments qui distinguent le CX-5 du CX-50 2025.

Photo: Antoine Joubert

1. La présentation et la polyvalence

Pour comprendre le positionnement de ces VUS, il faut étudier leur nomenclature. Mazda procède à une montée en gamme de ses produits et la présence du chiffre « 0 » a souvent désigné des véhicules plus élégants et raffinés. Il suffit de comparer les CX-30 et CX-90 aux défunts CX-3 et CX-9 pour s’en convaincre.

Photo: Mazda

Avec ses proportions plus athlétiques et son empattement étiré, le CX-50 paraît plus chic et racé que le CX-5, qui a pourtant bonne mine. Plus court de 14,5 cm mais plus haut de 6,2 cm, ce dernier propose un coffre de 871 litres avec la banquette relevée – ou 1 680 en la rabattant. En guise de comparaison, le CX-50 libère entre 889 et 1 595 litres d’espace. Bref, aucun de ces Mazda ne se démarque par sa polyvalence.

Photo: Dominic Boucher

2. L’habitacle et la finition

À l’instar de la carrosserie, la présentation intérieure du CX-50 semble plus cossue et confirme sa conception plus récente que celle du CX-5. Le doyen trahit son âge avancé par un système multimédia démodé, des touches physiques moins agréables à l’œil et des caméras de vision dont les images manquent de clarté. Plusieurs consommateurs ne s’en formaliseront pas, mais ceux à la recherche de la dernière nouveauté préféreront le CX-50. En contrepartie, ses sièges étroits et fermes ainsi que ses jantes de forte taille (allant jusqu’à 20 pouces) diminuent le degré de confort.

Photo: Guillaume Rivard

Dans tous les cas, la disposition des commandes et la rigueur d’assemblage témoignent du soin qu’apporte Mazda dans la création d’un habitacle. Cela se manifeste aussi dans le choix des matériaux. Si les panneaux de bois d’abachi et le cuir Nappa de couleur cacao du CX-5 Signature plaisent, que dire de l’intérieur terracotta qui embellit la version Suna et le CX-50 Meridian?

Photo: Dominic Boucher

3. La motorisation

En entrée de gamme, ces frères offrent un 4 cylindres de 2,5 litres atmosphérique développant 187 chevaux. Une variante turbocompressée de ce bloc anime les modèles haut de gamme et délivre 40 chevaux supplémentaires. Avec de l’essence à indice d’octane 93, la puissance grimpe même à 250 chevaux (256 pour le CX-50). On apprécie surtout son couple abondant et livré à bas régime.

Avec le moteur turbocompressé, le CX-50 peut remorquer 1 588 kg (3 500 lb) alors que le CX-5 est limité à 907 kg (2 000 lb). Il est aussi le seul de ce duo à proposer une motorisation hybride, qui provient du Toyota RAV4. Elle permet d’abaisser la consommation de carburant moyenne à 6,2 L/100 km.

Photo: Antoine Joubert

4. Le lieu de fabrication et la plateforme

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les CX-5 et CX-50 n’utilisent pas la même plateforme. Le deuxième repose plutôt sur une variante du châssis de la Mazda3 et sa suspension arrière fait appel à une barre de torsion. Cette configuration peu évoluée pénalise habituellement le comportement routier, mais lors de nos différents essais, le CX-50 a montré plus d’aplomb en virages et dégagé une impression de solidité supérieure.

Cela dit, le CX-5 demeure l’un des meilleurs VUS compacts en ce qui a trait à l’agrément de conduite et on ne s’attendait pas à moins de Mazda. En outre, son assemblage au Japon favorise sa distribution au Canada. Par opposition, le constructeur a cessé l’importation du CX-50 qui est fabriqué à Huntsville, en Alabama. Sa disponibilité à moyen terme risque donc de devenir compliquée si les tarifs douaniers subsistent.

Photo: Guillaume Rivard

5. Les prix et les versions

Si les différences concernant la présentation, le confort, le système multimédia, le lieu d’assemblage et la capacité de remorquage ne vous ont pas aidé à trancher, peut-être que les prix décideront pour vous.

Voici l’échelle de prix du CX-5, excluant les frais de transport, de préparation et d'administration totalisant 2 990 $ :

Notez que les trois versions les plus onéreuses viennent avec le moteur turbocompressé. Quant au CX-50, les tarifs vont comme suit (frais de 2 990 $ en sus) :

Pour passer d’un CX-5 GT à un CX-50 GT, vous devrez débourser environ 3 500 $. Vous obtiendrez au passage quelques assistances à la conduite et un rétroviseur à atténuation automatique pour le conducteur qui ne sont pas livrables dans le CX-5. Cependant, ce dernier comporte des versions de base (GX, GS) plus abordables et son rapport équipement/prix demeure très concurrentiel dans la catégorie des VUS compacts.

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