Spécial Halloween : vingt des voitures les plus terrifiantes de l’histoire

Publié le 31 octobre 2025 dans Top 10 par Vincent Aubé

Avec l’Halloween et l’automne qui frappent à nos portes, les amateurs d’épouvantes et d’histoires d’horreur se réjouissent. Quel est le rapport avec le monde de l’automobile? À part quelques longs métrages hollywoodiens où la voiture fait partie intégrante d’un scénario conçu pour effrayer, il est vrai que l’auto n’a pas vraiment sa place dans un discussion sur cette célébration annuelle. Sauf peut-être quand il est question de designs qui font peur.

Nous avons donc réuni quelques-uns des designs les plus terrifiants de l’histoire. Et puisque l’industrie est une affaire planétaire, cette courte liste comprend des véhicules vendus un peu partout sur le globe.  

Photo: Renault

Renault Projet 900 1959

Notre premier arrêt est en France, plus précisément au sein de la marque Renault. Nul besoin de le rappeler, l’industrie automobile française est déjà reconnue pour ses voitures qui sortent de l’ordinaire, mais pour ce prototype qui n’a jamais atteint le stade de la production en 1959, on est en droit de se questionner sur la silhouette de cette voiture dont la mission était de présenter un taxi du futur. 

Avec cette cabine montée à l’avant, la mécanique logée derrière et l’absence de coffre, l’idée était tout sauf conventionnelle. De profil, on a vraiment l’impression que les feux de position ont été installés sur le museau de la voiture, mais il n’en est rien. Autre fait intéressant avec ce concept, la mécanique boulonnée derrière est un V8 formé par la réunion de deux moteurs 4 cylindres d’origine Renault. Une auto à la fois fascinante et effrayante.

Photo: Fiat

Fiat Multipla (1998–2010)

Ce monospace italien est presque tout le temps mentionné dans les listes des véhicules de production les plus laids. Avec cette silhouette boursoufflée et ce trio de phares, disposés à l’avant, la première génération du modèle contemporain est obligatoirement inscrite à notre catalogue des plus terrifiants véhicules. Le constructeur a bien tenté de corriger le tir au millésime 2004, mais le mal était déjà fait.

Photo: Pontiac

Pontiac Aztek (2001–2005)

Il est permis de se poser de sérieuses questions sur les volontés de la haute direction de Pontiac lorsque le concept a été dévoilé au Salon de l’auto de Chicago en 1999. Devant la réaction mitigée de la presse automobile et même du public qui a visité l’exposition dans les jours suivant sa présentation, Pontiac aurait pu corriger le tir, mais la version de production était encore plus monstrueuse. C’est dommage, car l’Aztek était en avance sur son temps en tant que multisegment avant l’heure, mais l’exécution n’était tout simplement pas là.

Photo: Tata Motors

Tata Magic Iris (2010–aujourd’hui)

Transportons-nous de l’autre côté du globe, si vous le voulez bien. En Inde, la division Tata Motors incarne la modernité et la souveraineté de la nation indienne. Véritable géant de l’automobile asiatique, Tata Motors est capable du meilleur comme du pire. Pour cette deuxième catégorie, il y a le minuscule fourgon urbain Magic Iris avec sa bouille quelconque et son poste de conduite par-dessus l’essieu avant. On pourrait même affirmer que le véhicule a l’air effrayé avec ses phares et cette « bouche » noire logée plus bas.

Photo: Subaru

Subaru B9 Tribeca (2005–2007)

Lorsque la division reconnue pour ses prouesses en rallye international a tenté l’expérience multisegment à trois rangées, ça ne s’est pas bien déroulé. Le coupable se trouve à l’avant du véhicule utilitaire. Les designers de la marque ont essayé cette approche inspirée par Alfa Romeo, mais le résultat n’a pas vraiment séduit le public loyal de Subaru. La refonte de mi-parcours a complètement changé l’identité du multisegment, confirmant l’échec stylistique de la première version.

Photo: SsangYong

SsangYong Rodius (2004–2013)

En Corée du Sud, la marque SsangYong fait encore jaser avec son multisegment au design discutable, et ce, même si le véhicule n’est plus en production. Même la transformation du modèle n’a pas fait pas l’unanimité. L’irrégularité se trouve surtout à l’arrière où on a presque l’impression qu’à la dernière minute, on a ajouté un peu plus d’espace intérieur par-dessus la forme de VUS coupé. Même son concepteur, le designer britannique Ken Greenley, a confirmé en entrevue qu’il avait intentionnellement créé le Rodius pour provoquer et se démarquer.

Photo: Suzuki

Suzuki X-90 (1995–1997)

Qu’arriverait-il si une voiture sport à toit amovible était jumelée à un châssis de 4x4 compacte ? Le Suzuki X-90 a justement tenté sa chance avec cette idée farfelue pour certains. Malheureusement, ce concept n’a pas fait long feu chez nous. Certes, les capacités hors route du X-90 sont très bonnes, mais l’aspect pratique n’est pas sa plus grande force. Quant à cette silhouette, libre à vous d’exprimer votre opinion sur son apparence.

Photo: Cadillac

Cadillac Seville (1980–1985)

La première génération de la Cadillac Seville respectait les standards de la marque américaine, mais lorsqu’est venu le temps de changer les conventions, les concepteurs ont non seulement fait passer la voiture de propulsion à traction, mais sa partie arrière tronquée est également entrée dans l’histoire comme l’une des plus horribles de la division.

Photo: Toyota

Toyota Mirai 2015

Le géant nippon a sans aucun doute corrigé le tir en ce qui concerne le design de ses plus récents modèles, mais il arrive à l’occasion qu’un de ceux-là se faufile à travers les filets du design discutable. La première Mirai appartient à cette catégorie. On comprend l’audace ici, une recette employée avec la Prius depuis les débuts de l’hybride, mais il faut l’avouer, cette Mirai fait peur avec cette bouche béante qui rappelle les créatures qu’on retrouve au fond de l’océan, tout le contraire de la deuxième du nom il faut l’avouer.

Photo: Mitsuoka

Mitsuoka Orochi (2006–2014)

Puisqu’il est question de créatures marines, restons au Japon si vous le voulez bien. La division Mitsuoka est une marque pour le moins unique en son genre, elle qui modifie des modèles populaires pour leur donner une allure rétro. L’Orochi, en revanche, est plus fortement modifiée que ses consœurs. La plateforme d’une Honda NSX sert de point de départ, mais pour les lignes, on vous laisse juger...

Photo: Mitsuoka

Mitsuoka Buddy (2021–aujourd’hui)

Toujours au sein de la même division, on retrouve le Buddy, un Toyota RAV4 transformé pour ressembler à un Chevrolet Blazer des années 90. La grille est assez réussie, mais pour l’ensemble de l’œuvre, c’est un peu moins homogène.

Photo: Citroën

Citroën Ami (1961–aujourd’hui)

En plus du Buddy (ou ami en anglais), il y a aussi l’Ami de Citroën qui enflamme les débats. Et ne croyez surtout pas qu’on veuille critiquer la bouille sympathique de la variante moderne. Non, c’est plutôt sur l’originale qu’il est permis d’émettre des doutes. Mais à quoi ont-ils pensé ? Ce qui est d’autant plus étonnant dans cette histoire, c’est la longévité du modèle, le constructeur français ayant assemblé la voiture pendant plus de 15 ans à partir du début des années 60.

Photo: Daihatsu

Daihatsu Midget II (1996–2001)

Toujours dans le domaine du « bizarre », cette camionnette appartenant à la catégorie des kei au Japon, le Daihatsu Midget II, adopte cette silhouette affolante. Certes, le modèle est unique avec son habitabilité permettant d’asseoir un seul passager, mais pour le design, on repassera.

Photo: Renault

Renault Avantime (2001–2003)

Le constructeur Renault a prouvé à maintes reprises qu’il était capable d’oser dans une industrie souvent trop conventionnelle. L’Avantime appartient justement à la liste des véhicules choquants. Réunissant les qualités d’un véhicule monospace (l’appellation européenne pour un multisegment) et d’un coupé, l’Avantime n’est pas resté longtemps sur les routes du vieux continent. Probablement parce que le style était trop en avance.

Photo: Rolls-Royce

Rolls-Royce Camargue (1975–1986)

L’appartenance à une marque aussi prestigieuse que Rolls-Royce ne garantit pas une réception positive à chaque fois que le constructeur dévoile un modèle. Lorsque la haute direction a confié le design à la maison Pininfarina — la première fois depuis le Deuxième conflit mondial — au lieu des designers maison, elle ne s’attendait peut-être pas à ce résultat résolument carré. Désormais célèbre pour les mauvaises raisons, la Camargue peut même effrayer à l’occasion. Vous êtes avertis.

Photo: Marcos

Marcos Mantis (1970)

Ce coupé sport aux lignes étranges n’a pas été assemblé très longtemps. On raconte qu’une trentaine d’exemplaires ont quitté l’usine. Malheureusement, la petite marque d’origine britannique a connu des ennuis financiers au même moment, ce qui a miné le projet. Parions que les courbes particulières n’ont pas aidé non plus.

Photo: Hexagon Classics

Ferrari 365 GTB/4 Daytona Shooting Brake (1972)

Une Ferrari au sein de cette liste, sérieusement ? La Mondial aurait pu occuper cette position, mais cette variante unique au monde a détrôné la Ferrari populaire commercialisée pendant les années 80. Regardez-moi ces porte-à-faux exagérés et ces minuscules portières. Des proportions tellement irrégulières que c’en est presque joli.

Photo: wheelsage.org

Sebring-Vanguard CitiCar (1974–1977)

De nos jours, la voiture électrique est répandue, et ce, dans presque toutes les catégories de l’industrie. Mais, dans les années 70, le choc pétrolier a inspiré une poignée de projets de voitures urbaines alimentées aux électrons. La Citicar de la firme floridienne Sebring-Vanguard appartient à ce mouvement peu répandu, mais disons que les designers n’ont pas cherché à révolutionner la roue.

Photo: wheelsage.org

Zündapp Janus (1957–1958)

Un peu à l’instar du Projet 900 de Renault présenté en ouverture, cette microvoiture imaginée par le manufacturier de motocyclettes allemand Zündapp, a du mal à déterminer sa partie avant de sa partie arrière. En effet, le design porte à confusion, on pourrait même dire la même chose de l’ouverture des portières, une à l’avant et l’autre, derrière. Et ce n’est pas tout, car les passagers de la deuxième rangée sont assis face à l’arrière, donc dos à dos par rapport à ceux qui prennent place devant. Vraiment une voiture spéciale dans tous les sens du terme.

Photo: Toyota

Toyota WiLL Vi (2000–2001)

Le constructeur Toyota a très bonne réputation en Amérique du Nord et même à l’échelle mondiale, et ce, grâce à la fiabilité légendaire de la majorité de ses produits. S’il est vrai que les véhicules Toyota vendus en Amérique du Nord sont de nature plus « conventionnelle », ce n’est pas aussi homogène au sein de son marché local et il arrive parfois qu’un design totalement déjanté sorte des ateliers de la marque. C’est le cas de cette WiLL Vi qui n’est pas sans rappeler la Citroën Ami montrée ci-haut avec sa lunette arrière inversée. À côté de cette WiLL Vi, le controversé Toyota C-HR de première génération a presque l’air sage.

Bien entendu, la raison d’être de ce palmarès « effrayant » est purement récréative. Affirmer qu’un véhicule est laid ou terrifiant relève du subjectif et même si nous avons pris position à propos de ces 20 modèles, cela ne veut pas dire qu’ils sont abominables aux yeux de tous.

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