Subaru Impreza 2017: À la conquête de l’Amérique

Publié le 1er janvier 2017 dans 2017 par Michel Deslauriers

Subaru gagne du terrain sur le marché nord-américain, surtout aux États-Unis où ses ventes ont augmenté de presque 35% en deux ans. Pendant ce temps, au Canada, ce constructeur japonais a vu ses ventes croître de 25%. Il faut dire que nos hivers interminables soutiennent notre intérêt pour des véhicules à rouage intégral, contrairement à la population des États du sud.

Subaru cherche à continuer sur cette belle lancée avec une Impreza complètement redessinée, et dont l’assemblage sera effectué dans son usine de l’Indiana, fraîchement agrandie pour l’occasion. Ce modèle 2017 arrivera sur le marché tard en 2016, et très peu d’informations étaient disponibles au moment de mettre sous presse.

Quant au Crosstrek, ce petit multisegment basé sur l’Impreza à cinq portes qui rivalise notamment les Mazda CX-3, Honda HR-V et Jeep Renegade, on ne sait pas encore s’il subira une refonte ou non pour 2017, puisque rien n’a été dévoilé à ce sujet, du moins, au moment d’écrire ces lignes. Toutefois, il a reçu des retouches esthétiques et quelques autres améliorations pour 2016, alors on suppose que sa refonte sera reportée en 2018.

Nouveaux ingrédients dans la recette

La prochaine génération de l’Impreza, la cinquième depuis l’apparition de cette compacte sur le marché en 1992, pourra compter sur une toute nouvelle plate-forme. Cette architecture porte le nom très original de Subaru Global Platform, et servira comme base à de nombreux futurs modèles de la marque. On précise également que cette plate-forme, par ailleurs plus rigide, peut aussi accommoder des motorisations hybrides.

La carrosserie de l’Impreza 2017 est lourdement inspirée des concepts ayant été présentés dans les divers salons automobiles au cours de la dernière année. Évidemment, on ne révolutionne d’aucune façon la catégorie des compactes au chapitre du design, mais les stylistes de Subaru semblent bénéficier d’une plus grande liberté créative. L’Impreza revêt notamment une apparence plus musclée ainsi qu’une ligne de caractère qui s’amorce au bloc optique et qui s’étend comme une vague sur le flanc pour aboutir au feu arrière.

Les dimensions intérieures n’ont pas encore été révélées, mais Subaru promet un habitacle plus spacieux. Par rapport à sa devancière, cette Impreza profite d’un empattement allongé de 25 mm, elle est plus longue et plus large, avec un centre de gravité plus bas et une révision de la suspension pour une dynamique de conduite rehaussée.

Évidemment, chaque Impreza est équipée du rouage intégral à prise constante de Subaru, qui a depuis longtemps démontré sa grande efficacité en conditions hivernales. Et sous le capot, le quatre cylindres à plat de 2,0 litres reçoit l’injection directe; sa puissance passe ainsi de 148 à 152 chevaux. C’est mieux que rien. Une boîte manuelle sera toujours offerte, alors qu’une automatique à variation continue dotée d’un mode manuel et sept ratios préprogrammés est optionnelle.

Quatre déclinaisons de l’Impreza sont proposées à la fois pour la berline et la cinq portes, soit 2.0i, Touring, Sport et Sport-tech. Les versions les mieux équipées recevront des phares à DEL, une clé intelligente, une chaîne audio Harman/Kardon et un système multimédia rehaussé des fonctionnalités STARLINK. Évidemment, l’excellent ensemble de sécurité active EyeSight est toujours disponible.

Dans les sentiers et la jungle urbaine

Le Crosstrek poursuit sa mission d’offrir un style plus robuste, un rouage intégral efficace et un rapport prix-équipement attractif. Son quatre cylindres de 2,0 litres produit 148 chevaux et un couple de 145 lb-pi, lui procurant des performances adéquates et une consommation raisonnable.

En effet, avec une conduite mixte ville/route, on peut consommer entre et 8,5 et 9,5 l/100 km, pas si mal par rapport aux bagnoles concurrentes. Par contre, on aurait bien aimé que la boîte manuelle ait un sixième rapport, question de baisser le régime moteur à vitesse d’autoroute, et par conséquent, le bruit dans l’habitacle. L’automatique à variation continue, offerte en option, fonctionne bien et à plein régime, elle simule des changements de rapports pour une sensation s’approchant de celle d’une automatique conventionnelle.

Le Crosstrek permet aux gens actifs d’aller se promener hors des sentiers battus, grâce à sa garde au sol élevée, son espace de chargement adéquat et la polyvalence offerte par ses longerons de toit. L’espace pour les passagers n’est pas des plus accommodants, mais la concurrence directe ne peut faire mieux. Enfin, la version hybride du Crosstrek est peu intéressante. Elle devrait consommer un à deux litres aux 100 km de moins en ville, mais nos essais de cette voiture n’ont pas donné les résultats escomptés.

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