Achat d’une voiture usagée : l’inspection n’est pas une option
L’acquisition d’un véhicule usagé peut représenter un achat très avantageux.
Les voitures déprécient principalement au cours de leurs deux ou trois premières années sur le marché. Les acheteurs de véhicules neufs doivent donc composer avec une perte de valeur souvent assez radicale durant cette période.
- À lire aussi: Huit conseils pour garder votre voiture longtemps
- À lire aussi: Canicule : votre voiture en souffre aussi
D’autres consommateurs préfèrent justement se tourner vers le marché d’occasion et se procurer un véhicule âgé de quelques années dont le prix sera souvent drastiquement inférieur à celui affiché à l’état neuf.
Toutefois, l’achat d’un véhicule usagé ne se fait pas sans quelques inconvénients. D’abord, il faut accepter qu’on ne conduira pas la plus récente nouveauté. L’industrie automobile se renouvelle sans cesse et même une voiture de seulement trois ans ne sera pas équipée des mêmes gadgets que les modèles flambants neufs.
Puis, il y a la question de la fiabilité. Quand une voiture prend de l’âge et que son odomètre accumule les kilomètres, certaines pièces s’usent et devront éventuellement être remplacées. C’est inévitable.
Ceci dit, les véhicules modernes sont faits pour rouler longtemps, à condition d’être entretenus convenablement.
Pour vous assurer de ne pas tomber sur un modèle d’occasion dont l’entretien a été bâclé, une inspection mécanique complète est de mise.
Selon CAA-Québec, la mise en œuvre de cette inspection doit idéalement être réalisée par un mécanicien indépendant qui n’est pas impliqué dans le processus de vente du véhicule. «C’est le meilleur moyen que votre coup de cœur ne devienne une histoire d’horreur», explique-t-on.
En plus de procéder à un essai routier, le mécanicien en charge d’une inspection prendra le temps de bien analyser les composantes du moteur, de la suspension, des freins et du système d’échappement.
Les mécaniciens sont aussi équipés d’instruments qui peuvent se brancher à l’ordinateur de bord d’un véhicule afin de s’assurer qu’aucun témoin lumineux n’ait été effacé sans que le problème n’ait été réglé.
«S'il s'agit de votre première voiture, ou si vous avez un coup de cœur pour ce qui vous semble la perle rare, ça peut être difficile de devoir attendre... Ce sont justement dans ces situations que les erreurs surviennent le plus souvent», explique Sylvain Légaré, analyste en consommation automobile pour CAA-Québec.
Bref, la patience est la meilleure des vertus quand vient le temps de magasiner une voiture d’occasion.