L'Audi RS 7 2020 s'amène avec un V8 biturbo de 590 chevaux

Publié le 10 septembre 2019 dans Nouveaux modèles par Gabriel Gélinas

L’Audi RS 7 de seconde génération fera son entrée au Canada en cours d’année 2020.

Cette version dopée aux stéroïdes de la récente A7 sera animée par un moteur V8 biturbo ne déployant rien de moins que 590 chevaux et 590 livres-pied de couple, lequel sera jumelé à une boîte automatique à huit rapports, développée par l’équipementier ZF, et au rouage intégral quattro.

Le chrono du 0-100 km/h est chiffré à 3,6 secondes, selon les ingénieurs responsables de sa conception, soit trois dixièmes de mieux que le modèle précédent, alors que la vitesse maximale peut être fixée à 250, 280, voire même 305 km/h, à la demande de l’acheteur.

Photo: Tobias Sagmeister

La gueule de l’emploi

Côté style, la RS 7 conserve le look de coupé à quatre portes de la A7, mais elle est nettement plus athlétique puisqu’elle emprunte certains éléments de style à la R8, notamment une calandre à la fois plus large et plus basse, ainsi que des ouvertures latérales surdimensionnées à l’avant.

Aussi, on remarque que la carrosserie est plus large de 20 millimètres par côté, et que les ailes sont élargies afin de pouvoir équiper la voiture de jantes en alliage de 22 pouces proposées en option. Précisons d’ailleurs que l’acheteur peut choisir entre des jantes argentées, titanes ou noires.

Les bas de caisse sont spécifiques à ce modèle, tout comme les portières et les ailes arrière. Idem pour le pare-chocs arrière et les deux tuyaux d’échappement. Comme vous pouvez le constater sur les photos, le look de la nouvelle RS 7 est fortement inspiré de celui des voitures Audi participant au Championnat DTM.

Photo: Tobias Sagmeister

Modes RS 1 et RS 2

En se glissant dans les sièges super sport, désormais ventilés et chauffants, on fait face à un volant multifonction en alcantara qui comporte maintenant une touche RS Mode, laquelle permet de passer en mode RS 1 ou RS 2.

Ces deux modes sont paramétrables par le conducteur qui peut donc créer deux profils distincts. À titre d’exemple, l’acheteur peut choisir les calibrations les plus agressives et dynamiques en ce qui a trait à la gestion du moteur, de la boîte de vitesses et du rouage intégral, ainsi que les liaisons au sol et la direction pour ensuite les regrouper sous le mode RS 1, tout en choisissant d’autres réglages pour les associer au mode RS 2.

Il est de ce fait possible de transformer le caractère de la RS 7 à la seule pression d’une touche sur le volant, selon un principe similaire à celui proposé par les touches M1 et M2 utilisées sur les plus récents modèles de la division M de BMW.

Photo: Tobias Sagmeister

L’hybridation légère au programme

Précisons que la RS 7 est dotée d’un système à hybridation légère par le biais d’un alternateur à courroie et d’un système électrique de 48 volts avec batterie lithium-ion d’une capacité de 10 Ah, ce qui permet à la voiture de rouler en roue libre et moteur éteint, entre 55 et 160 km/h pendant une courte période pouvant atteindre 40 secondes pour ensuite redémarrer en douceur afin de bonifier la consommation de carburant à vitesse de croisière. De plus, le moteur V8 biturbo comporte également une fonction de désactivation de quatre des huit cylindres lorsque la voiture file sur l’autoroute.

Photo: Tobias Sagmeister

Deux types de suspension

Puisqu’il est question de dynamique, précisons que la RS 7 peut être équipée de deux types de liaisons au sol, toutes deux étant associées au dispositif Audi Drive Select.

L’acheteur peut donc choisir une suspension pneumatique avec contrôle électronique des amortisseurs, associée à une direction aux quatre roues, laquelle permet de braquer les roues arrière sur deux degrés en phase avec les roues avant lorsque la voiture roule à vitesse élevée et de les braquer jusqu’à cinq degrés dans le sens opposé pour rendre la voiture plus maniable à basse vitesse.

L’autre choix est une suspension plus classique, avec ressorts en acier et des amortisseurs hydrauliques paramétrables sur trois modes, laquelle a été calibrée afin de mieux maîtriser les mouvements de la caisse en accélération comme au freinage, ainsi qu’en virage.

Comme nous aurons bientôt l’occasion de conduire la nouvelle RS 7, nous vous invitons à garder le contact pour consulter le compte-rendu détaillé de cet essai au cours des prochains jours.

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