Quel avenir pour le circuit Mont-Tremblant?
Par Louis Butcher
Les citoyens que désespère le bruit généré par les activités au circuit Mont-Tremblant ont obtenu gain de cause dans un jugement de la Cour supérieure rendu le 24 mars.
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Ce complexe de course est la propriété du milliardaire montréalais Lawrence Stroll, qui dirige également l’écurie Racing Point en F1.
Dans le document très bien documenté de plus de 100 pages signé par la juge Johanne Mainville, il est écrit «que les activités du circuit qui génèrent un niveau moyen d'émissions sonores supérieures à 55 décibels avec des écarts pouvant aller jusqu'à 58 dB au point récepteur des personnes physiques qui résident ou ont résidé dans la zone rapprochée constituent une nuisance qui excède les limites de tolérance que les voisins se doivent, entraînant ainsi une contravention à la norme édictée à l'article 976 C.c.Q.»
Plus de 3 M$
Aussi bien dire que les opérations du circuit risquent à l'avenir d’être limitées aux défilés ou aux épreuves de voitures... électriques!
Les activités visées par le litige sont en effet nombreuses, comprenant celles de l’école de pilotage Jim Russell, les activités corporatives, les courses automobiles en tant que telles et, notamment, les clubs de pilotage (Porsche, BMW, etc.).
Les indemnités varient selon les secteurs et la date d’occupation des lieux. Au total, 600 personnes seraient concernées.
La valeur du jugement dépasserait trois millions de dollars, avant les intérêts.