Inspection : le Mazda CX-30 nous livre ses secrets

Publié le 5 février 2021 dans Mécanique par Marc-André Gauthier

Le Mazda CX-30, dernier né de la marque d’Hiroshima, reçoit beaucoup d’éloges depuis son arrivée sur le marché. Positionné entre le CX-3 et le CX-5 dans la gamme d’utilitaires de Mazda, il emprunte plusieurs composantes mécaniques à la Mazda3.

Comme la Mazda3, le CX-30 est livré de série avec un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres. La version ici à l’essai est la GT avec le quatre cylindres atmosphérique de 2,5 litres, dont le prix est de plus de 35 000 $.

Nous avons profité de cet essai pour amener le CX-30 chez le mécano afin d’évaluer la qualité de sa fabrication.

Photo: Marc-André Gauthier

Un moteur sans histoire

Le Mazda CX-30 GT est animée par un moteur à quatre cylindres atmosphériques de 2,5 litres Skyactiv-G à injection directe et à haut taux de compression qui développe 186 chevaux à 6 000 tr/min, et 186 livres-pied de couple à 4 000 tr/min. 

Ce moteur, dont le taux de compression dans les cylindres rivalise avec celui d’une supervoiture pour offrir économie et performance, est là depuis un moment chez Mazda. Il fait bien son travail, même s’il est vrai que les moteurs à distribution variable de la concurrence sont aussi efficaces.

En raison de son haut taux de compression, des doutes avaient été émis quant à la fiabilité à long terme de cette mécanique. Or, c’est tout le contraire. Depuis qu’il est sur le marché, ce moteur n’a eu pratiquement aucun problème important. Qui plus est, notre mécanicien nous indique qu’il est facile d’entretien, de par la disposition des diverses composantes sous le capot. Rien à signaler de ce côté.

Photo: Marc-André Gauthier

Finition soit impeccable, soit inexistante

Connaissez-vous le mot « dichotomie »? C’est un mot qui marque une division claire entre deux éléments. On peut l’employer pour parler de la finition du Mazda CX-30.

À bien des endroits, c’est impeccable. Plusieurs boulons sont graissés, de sorte à prévenir la rouille et faciliter l’entretien dans les années à venir. En dessous de la voiture, les éléments mécaniques que l’on retrouve à l’avant sont bien protégés des éléments. Dans le capot, par exemple, il y a des bandes de caoutchouc qui empêchent la saleté et les éléments de s’infiltrer dans les ailes. Du bonbon tout ça!

Photo: Marc-André Gauthier

À l’inverse, tout l’assemblage du différentiel arrière semble particulièrement exposé, et on constate une incohérence au niveau de la protection... D’ailleurs, il y a un endroit où - sur même pas un pied carré - il y a des caoutchoucs protecteurs, ensuite rien, puis un peu de peinture, puis de la colle appliquée grossièrement.

Photo: Marc-André Gauthier

Ailleurs, on se questionne sur certains choix de matériaux. Les suspensions, par exemple, sont composées majoritairement de tôle pressée. C’est léger, certes, ça ne coûte pas très cher à Mazda, mais ça rouille particulièrement vite, et avec les années, il y a fort à parier que ça pourrait causer des bris.

Au final, rien de bien grave

Cela dit, tout ça n’est pas très grave. La plupart des véhicules ont ce genre de finition. Ici, ça frappe, parce que d’un endroit à l’autre du véhicule , le contraste marque les esprits.

Malgré quelques petites imperfections quant à la finition, le CX-30 ne devrait pas vous causer d’ennuis. Étant relativement simple de conception, vous pourrez aisément le faire entretenir chez votre mécanicien préféré sans avoir à passer par le concessionnaire pour des peccadilles.

Finalement, soulignons aussi Mazda offre une garantie généreuse sur ses produits. Voilà une belle façon pour le constructeur de nous démontrer qu’il est confiant de la qualité de ses véhicules.

En vidéo: notre essai du Mazda CX-30 2020

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