Inspection : le Nissan Rogue nous livre ses secrets
Le Nissan Rogue est de retour sous une toute nouvelle génération pour l’année-modèle 2021.
Nissan nous arrive avec un produit revu et corrigé, et c’est franchement réussi. Alors que nous l’avions à l’essai pour une semaine, nous l’avons amené chez le mécano pour l’analyser de plus près
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Pour les besoins de la cause, spécifions qu’il s’agit d’un modèle Platinum, tout équipé, à plus de 41 000 $.
Moteur sans soucis
Sous le capot, le Nissan Rogue a une mécanique bien connue : un quatre cylindres de 2,5 litres à injection directe, bon pour 181 chevaux et 181 livres-pied de couple.
Cette mécanique est reconnue pour être robuste, et elle ne devrait pas vous causer de problème. Et même si c’était le cas, les réparations à effectuer ne devraient pas être trop complexes.
Dans le compartiment moteur, tout a été pensé pour être accessible et facile d’entretien, une qualité que l’on retrouve généralement sur les véhicules japonais, et un peu moins sur les véhicules allemands…
Sous la voiture, c’est le calme plat
Sous le Nissan Rogue 2021,on remarque un espace très plat, afin de garantir un meilleur aérodynamisme. Nissan a choisi, pour y arriver, des panneaux qui sont faits d’une espèce de carton feutré, un matériel de moins en moins utilisé de nos jours, puisqu’avec les années, il a tendance à s’affaiblir davantage que le gros plastique industriel que la plupart des manufacturiers emploient.
Sous le moteur, on retrouve un grand panneau de protection dans un matériel similaire, et malheureusement, il n’inclut pas de petites trappes qui permettent d’accéder aisément à certaines composantes. À la place, il faut l’enlever complètement pour travailler. D’ailleurs, Nissan n’utilise pas de vis pour le maintenir en place. Il faut enlever des attaches en plastique, qui souvent doivent être remplacées lorsque l’on repose le panneau.
Sinon, le reste est standard, que l’on regarde la ligne d’échappement, l’arbre de transmission, etc. Tout est facile d’entretien, ce qui devrait vous permettre de garder la voiture longtemps sans devoir hypothéquer votre maison à cause des factures du mécanicien...
Une suspension complexe
Les suspensions du Nissan Rogue sont complexes, tant à l’avant qu’à l’arrière. Afin de garantir une bonne tenue de route, les ingénieurs y sont allés d’une conception germanique, similaire à celle employée sur la défunte Infiniti G35.
Ainsi, à l’avant, la suspension à jambes MacPherson combine en un seul élément le ressort et l’amortisseur de choc. Si c’est plutôt commun de nos jours, elle a une particularité : elle a été machinée pour rentrer directement dans la fusée d’essieu. Autrement dit, il est impossible d’ajuster le carrossage, puisque l’angle de la roue est constant par rapport à la suspension. Ce genre de configuration complique les réparations, mais procure une bonne tenue de route.
À l’arrière, on a une configuration complexe à plusieurs bras, encore une fois garantissant une bonne tenue de route, mais compliquant l’entretien.
Au moins, dans les deux cas, on retrouve plusieurs pièces en aluminium, un métal léger, robuste , et qui ne rouille pas! Alors, à défaut d’être simple, cette suspension promet une certaine longévité. En outre, les composantes sont facilement accessibles. C’est déjà ça!
Les disques avant et arrière sont ventilés, pour plus d’endurance lors de freinages répétés, mais comme il n’y a qu’un seul piston à l’avant, ça manque de puissance.
En résumé, à part un design de suspension plutôt complexe, le Nissan Rogue 2021 ne vient pas rompre avec le Rogue d’antan, offrant une certaine simplicité qui devrait garantir une fiabilité et un entretien peu coûteux.
Merci à Andy Elmaleh Mécanique de nous avoir reçus dans son atelier dans la région de Vaudreuil-Soulanges!