Comment vendre son auto soi-même

Que ce soit maintenant, dans quelques mois ou l’an prochain, vous songez peut-être à vous départir de votre voiture, VUS ou camionnette. Devriez-vous la remettre à un concessionnaire ou vous en occuper vous-même?

Si vous choisissez la deuxième option, ces quelques conseils vous aideront pour la marche à suivre…

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Monter un dossier du véhicule

Ce premier conseil nous vient de CAA-Québec. Rassemblez tous les documents pertinents afin de démontrer aux acheteurs potentiels tout l’entretien que vous avez effectué. Ça inclut entre autres le manuel du propriétaire, les documents de garantie, les factures de garage, les attestations d’antirouille, les fiches des rappels effectués, etc.

Vous pourriez également faire une demande de rapport Carfax pour éclaircir l’historique et ainsi démontrer à l’acheteur votre transparence dans la transaction.

Faire une inspection

Effectuez une inspection de l’auto dans un atelier afin de vous assurer qu’elle est en bonne condition et demandez un rapport écrit. Certains acheteurs potentiels voudront faire leur propre inspection ou la confier à un mécanicien de confiance ou accrédité par un organisme comme CAA-Québec – et c’est légitime. Convenez d’un moment et d’un endroit pour apporter votre voiture et la soumettre à une nouvelle inspection.

Attirer les acheteurs

Le car staging, vous connaissez? C’est mettre en valeur votre voiture pour qu’elle se vende plus vite et plus cher. Certains ateliers spécialisés en esthétique peuvent vous aider ou encore vous pouvez faire le travail vous-même. Le gros minimum consiste à effectuer un bon lavage de l’extérieur, à faire reluire les roues et les pneus ainsi qu’à nettoyer l’habitacle et le coffre de fond en comble. Pensez à exécuter des retouches de peinture ou même quelques réparations stratégiques au besoin.

Dans votre annonce, multipliez les détails et les belles photos. Faites sentir à l’acheteur que votre voiture est exceptionnelle en insistant sur ses qualités et sur les pièces que vous avez remplacées. Vous n’avez jamais eu d’accident? Dites-le!

Fixer le prix et négocier

Consultez les prix affichés dans votre région pour un modèle similaire, soit dans les petites annonces ou sur les sites spécialisés. Si votre voiture est en excellent état, fixez un prix identique à la moyenne supérieure des offres. Si des réparations doivent être faites ou si des pièces sont à remplacer, s’il y a de la rouille apparente, baissez votre prix en conséquence. Établissez votre prix plancher (secret) de négociation entre 20% et 50%, selon l’état du véhicule. N’oubliez pas que l’acheteur paiera la TVQ.

Protéger la transaction

Lorsqu’un acheteur souhaite vraiment acheter votre véhicule, demandez un acompte non remboursable, au cas où il reviendrait sur sa décision. Ensuite, rédigez un contrat de vente. Ce n’est pas exigé entre particuliers, mais fortement recommandé (CAA-Québec offre même à ses membres un exemple de contrat à télécharger). Il doit comprendre : nom et coordonnées du vendeur et de l’acheteur, numéro de série, marque, année, modèle, garantie (pas obligatoire, mais selon le Code civil, vous êtes responsable des vices cachés), description du véhicule, s’il a été accidenté, problèmes connus, essai par l’acheteur, prix de vente, acompte ainsi que la date et les modalités du transfert de propriété. 

Pour le paiement, exigez un paiement comptant, par Interac ou par chèque certifié. N’allez à la SAAQ que si l’argent est dans votre compte ou dans votre poche. Attention : certains acheteurs acceptent votre prix sans discuter et veulent payer par traite bancaire, surtout s’ils habitent outre-mer. Ce sont probablement des fraudeurs qui cherchent à obtenir vos renseignements bancaires. Passez outre et portez plainte via le antifraudcentre-centreantifraude.ca.