Les véhicules les moins agréables à conduire selon Le Guide de l'auto
Vous avez été très nombreux à consulter notre récent palmarès des véhicules les moins bien cotés dans Le Guide de l'auto 2025. Il s’agissait d’une compilation basée sur la cote globale attribuée à chacun des modèles présents dans le livre.
Reprenant la balle au bond, notre équipe a décidé de s’attarder ici aux véhicules qu’on n’achète clairement pas pour leurs performances ou leurs sensations au volant – l’antithèse des Porsche, BMW et Mazda de ce monde. En clair, ce sont ceux qui obtiennent une cote de 5 sur 10 ou moins au chapitre de l’agrément de conduite.
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Notez bien que certaines nouveautés 2025 n’avaient pas été dévoilées ou n’avaient pu faire l’objet d’un essai avant de mettre sous presse. Elles sont donc exclues de cette liste.
Pour les essais routiers et les fiches techniques intégraux, vous pouvez vous procurer Le Guide de l’auto 2025 en librairie et dans tout bon magasin, ou commander votre exemplaire sur QUB livre.
Cadillac XT5 – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Le comportement routier n’est pas vilain mais le XT5 n’aime pas trop être poussé dans les courbes. Si l’assistance de la direction est bien dosée, le volant ne revient pas toujours par lui-même dans les courbes sur l’autoroute. Bref, rien à voir avec la tenue de route sportive des utilitaires Audi, BMW et Mercedes-Benz. »
Cadillac XT6 – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « À condition de voyager léger, les 235 chevaux du moteur de 2 litres déplaceront convenablement le XT6 et ses passagers. Par contre, ils s’essouffleront vite dans les régions montagneuses comme la Gaspésie ou les Adirondacks. »
Infiniti QX50 et QX55 – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Quel que soit le rythme adopté, le manque de souplesse et la sonorité agacent. Par ailleurs, la boîte à variation continue produit, justement, des résultats variables! Son association tumultueuse avec le moteur exacerbe les délais de réaction et laisse une impression perpétuelle de glissement. […] Comme un malheur ne vient pas seul, il faut maintenant aborder la technologie Steer-by-wire, une autre rareté dans l’industrie. Cette direction, dépourvue de lien mécanique et d’une précision chirurgicale, confère une tenue de route efficace aux QX50 et QX55… mais elle est dénuée de sensations et rend la conduite soporifique. »
Infiniti QX60 – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Sur la route, l’expérience n’a évidemment rien d’inoubliable. Inutile de vous entretenir sur la suspension molle, les transferts de masse importants et le sous-virage prématuré. Ces détails sont anodins pour les acheteurs qui apprécieront le confort exemplaire, les sièges bien dessinés et l’insonorisation soignée. Cependant, les oreilles attentives percevront quelques sifflements et bruits de route. »
Jeep Compass – 4 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Si la motorisation est adéquate, la qualité de roulement du petit Compass n’est pas des plus douillettes. La suspension est ferme, trop ferme pour la conduite au quotidien avec la famille à bord. La direction est affublée d’un important flou au centre, rendant la conduite moins précise et engageante. Pour un véhicule Jeep, ça passe, mais les Honda CR-V, Toyota RAV4 et Hyundai Tucson sont nettement plus confortables sur la route. »
JLR Range Rover Evoque – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Volant en main, les performances du moteur manquent d'éclat et sa consommation n'impressionne guère. Misant d'abord sur le confort de conduite, l’Evoque est moins dynamique que ses concurrents allemands, notamment le BMW X3. »
Kia Sorento – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Dommage que les changements de rapport de sa boîte à double embrayage soient parfois saccadés. Son couple à bas régime est particulièrement intéressant pour ceux qui sont toujours pressés, sans les enfants et le chien à bord, bien entendu. Le fonctionnement des motorisations hybrides n’est pas des plus raffinés, mais au moins, on roule à peu de frais. Le nouveau Toyota Crown Signia hybride est moins énergivore, mais à peine. On aimerait toutefois que la suspension du Sorento soit moins ferme sur les routes abîmées. »
Lexus LS – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « La Lexus LS n’est vraiment pas une usine à émotions. Malgré un châssis rigide, les suspensions sont souples, ce qui occasionne même du roulis lorsqu’on pousse un peu trop. Pour un soupçon d’agrément de conduite, l’ensemble F Sport bénéficie d'amortisseurs raffermis, mais rien pour nuire au confort des passagers. »
Lexus LX – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Pour ceux qui auraient l’outrecuidance d’aller rayer la peinture de leur LX dans le fin fond du bois, le Lexus vient équipé d’un système à quatre roues motrices permanent, du régulateur de traction actif, d’une commande de marche lente, de l’assistance en descente et d’un sélecteur multiterrain à cinq positions. Sur la route, avec une suspension tarée pour le confort et une direction à assistance électrique, il n’y a pas de miracle et le LX s’avère moins engageant que les BMW X7 et Range Rover. »
Mercedes-Benz GLA – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Sur la route, le GLA 250 offre une expérience de conduite relaxante. Il absorbe bien les irrégularités mais il vaut mieux éviter les roues de 20 pouces optionnelles si vous voulez conserver un bon niveau de confort. Malheureusement, l’agrément de conduite n’est pas aussi bon que celui de certains rivaux comme le BMW X1 ou l’Alfa Romeo Tonale. »
Mercedes-Benz GLB – 4 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Une boîte automatique à double embrayage comptant 8 rapports est au programme. Son comportement est parfois saccadé, ce qui nuit au confort de conduite. Le GLB 250 enregistre des performances honnêtes, sans plus. […] Les liaisons au sol de la variante AMG sont aussi plus fermes afin d’assurer une bonne tenue de route. Le revers de la médaille, c’est que les calibrations de la suspension nuisent au confort, surtout pour les passagers des deuxième et troisième rangées, le train arrière ayant plus de difficulté à composer avec les inégalités du revêtement. »
Mitsubishi Eclipse Cross – 5 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Les sièges sont très moelleux, bien qu’un peu trop courts au niveau de l’assise. Les réglages de la suspension sont eux aussi orientés vers la souplesse et l’insonorisation est convenable, sans plus. La direction légère et peu communicative est acceptable en ville mais cela devient un peu plus gênant sur l’autoroute. Une fois sorti des voies rapides, l’Eclipse Cross n’aime pas particulièrement les enchaînements de virages. La mollesse des suspensions occasionne des mouvements de caisse importants dans les courbes abordées avec vivacité. »
Mitsubishi RVR – 4 sur 10
Extrait du Guide de l’auto 2025 : « Face à un Subaru Crosstrek ou un Mazda CX-30, il souffre de suspensions un peu trop molles qui entraînent des mouvements de caisse en virage. La direction est trop légère à des vitesses autoroutières et manque de précision. Enfin, le succès du RVR ne tient manifestement pas à l’insonorisation, qui s’avère un problème « criant » depuis le début, ni à la finition intérieure aux abondants plastiques durs. »