Mercedes-AMG Winter Sporting : il faut bien que les riches s'amusent!

Publié le 24 janvier 2020 dans Événements spéciaux par Marc-André Gauthier

À Gimli, au Manitoba, Mercedes-Benz a convié Le Guide de l’auto à assister à un événement plutôt spécial : l’édition canadienne du AMG Winter Sporting.

AMG, la division de performance de Mercedes-Benz, aime bien organiser des activités destinées à ses employés, à ses vendeurs en concession, et à ses clients fortunés, afin d’améliorer leurs compétences sur circuit.

C’est une chose de savoir conduire sur l’asphalte, mais une autre de le faire par des conditions hivernales, sur la neige et la glace ! Or, AMG organise deux activités de conduites sur la neige, et l’une de celles-ci se tient ici, au Canada.

Gimli

À propos de Gimli, il s’agit d’une petite ville manitobaine sur les berges sud-ouest du lac Winnipeg, située à une heure de route au nord de Winnipeg. La population en hiver y est de 5 000 habitants, qui pratiquent essentiellement la pêche sur la glace et la motoneige. En été, la population passe à plus de 20 000, plaisanciers et amateurs de bateau s’y rendant pour profiter de la plage et de la marina.

Sinon, la ville est connue pour avoir hébergé une piste d’entrainement pour les pilotes canadiens lors de la Deuxième Guerre mondiale, et pour un avion d’Air Canada qui s’y est posé d’urgence dans les années 80 suite à une panne de carburant. C’est aussi la ville dans le monde où il y a le plus d’Islandais… à l’extérieur de l’Islande!

C’est dans cette petite ville, lorsque le Lac Winnipeg est gelé, que Mercedes-Benz s’installe.

Photo: Marc-André Gauthier

AMG Winter Sporting

Ce sont donc des clients du monde entier qui y viennent chaque année. Au menu, dérapage dans des super bolides, leçons de pilotage par des professionnels et concert de musique dans un garage de glace.

Combien ça coûte ? Des milliers de dollars. En fait, le prix varie selon la durée, les conditions des accommodations et la difficulté des activités.

Chaque année, les pistes de glace faites à la surface du lac gelé changent. On peut donc y aller et être surpris année après année.

Nous avons eu la chance d’expérimenter en condensé les activités, au volant, de deux véritables bombes.

Dérapage en AMG C 63 S

La version la plus puissante de la Mercedes-Benz Classe C est effrayante. 503 chevaux dans une berline compacte à propulsion, gracieuseté d’un V8 biturbo, c’est épeurant en soi. Imaginez alors sur la glace.

Même avec des pneus cloutés illégaux parce qu’ils ont des clous trop longs pour le Canada, maintenir le contrôle de la C 63 est un défi impressionnant. Le réglage de la voiture ? Mode Sport+, suspensions molles, transmission en mode automatique ou manuelle. Et l’aide à la traction désactivé, bien entendu!

Photo: Marc-André Gauthier

Un circuit de glace en berline et familiale de 600 chevaux

Le clou du spectacle, c’est la conduite sur circuits de glace. Dans les deux cas, on les parcourt en Mercedes-AMG E 63 S, (berlines et familiales), les aides à la conduite toujours au point mort. Bien entendu, nous sommes constamment en situation de dérapage, mais grâce aux pneus à glace et au rouage intégral 4Matic de Mercedes-Benz, on arrive à garder un certain contrôle. À la fin, on danse avec la machine autour des courbes, étant plus souvent de côté qu’autre chose.

Un spécial journaliste

Mercedes-Benz a fait un spécial pour les journalistes. Ils nous ont mis au volant de camions GLB, GLC, GLE et GLS afin de faire du « hors route ». Cela dit, il s’agissait d’une piste de motocross convertie pour l’occasion. Rien de bien difficile, que n’importe quel VUS quatre roues motrices aurait pu faire sans problème.

Par la suite, au volant de Classe A, CLA, C et E, nous avons fait un circuit de neige plutôt simple, afin de voir le système 4Matic au travail. Nous étions censés garder toutes les aides à la conduite en vigueur, mais elles étaient nuisibles plus qu’autre chose pour les bénéfices du test. Cela dit, une fois à « off », ce qui n’était pas vraiment autorisé, on a pu admirer à quel point le système de la marque à l’étoile-d’argent a fait du chemin pour rivaliser avec ceux d’Audi et Subaru sans problème.

Photo: Marc-André Gauthier

En conclusion

Que retenir, donc, de ce programme ? À part qu’il est dispendieux, les prix variant entre 4 500 $ et 6 000 $, n’incluant pas le transport et l’alcool aux soupers, ça faisait très longtemps que je n’avais pas eu autant de plaisir au volant d’une voiture.

Faire du dérapage dans des voitures si puissantes dont les prix varient entre 100 000 et 120 000 $, c’est une activité irréelle, réservée aux mieux nantis de ce monde.

En revenant sur terre, force est d’admettre que les notions qui y sont apprises ne serviront pas vraiment dans le vrai monde. L’emphase était mise sur les techniques de dérapage plutôt que sur la sécurité, et sur quoi faire en cas de perte de contrôle. Une chose est certaine, des pneus avec des clous si nombreux et si long, si c’était légal, j’en aurais sans hésiter.

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