Cadillac ATS, CTS et XTS d'occasion : un bon choix même si elles ont disparu?
Cadillac a opéré une transformation majeure de sa gamme de véhicules dans les dernières années.
Les nouvelles berlines CT4 et CT5 sont essentiellement venues remplacer les ATS et CTS, tandis que la CT6 a brièvement pris le relais de la XTS avant de sombrer à son tour. Mais est-ce que les voitures abandonnées par Cadillac demeurent un bon choix pour des acheteurs qui magasinent du côté des véhicules d’occasion? Voyons de plus près…
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Cadillac ATS
La plus petite des anciennes berlines de Cadillac a été commercialisée de 2013 à 2018, en versions berline et coupé. Elle proposait un moteur à quatre cylindres turbocompressé de 272 chevaux et un V6 de 3,6 litres développant 335 ou 464 chevaux, la puissance étant distribuée aux roues arrière ou aux quatre roues. Oubliez le quatre cylindres atmosphérique de 202 chevaux en début de génération, qui n’est guère intéressant.
L’ATS a prouvé qu’elle avait les qualités requises pour affronter les meilleures compactes de luxe, surtout européennes : silhouette moderne et fine, très bon comportement routier, excellente rigidité structurelle, sièges avant merveilleux et plus encore. Son point faible est un habitacle dont la présentation et la finition sont correctes, sans plus. On lui reproche également son système multimédia plus ou moins convivial, ses places arrière étroites et son coffre pas très vaste.
Cadillac CTS
Parmi les trois voitures à l’examen ici, la CTS est définitivement celle qui a connu le plus de succès et la plus longue carrière, terminée en 2019 après 16 ans. Concurrente directe de la BMW Série 5 et de la Mercedes-Benz Classe E, elle faisait appel dans ses dernières années à un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres (268 chevaux), un V6 de 3,6 litres (335 ou 420 chevaux) et même un V8 de 6,2 litres (640 chevaux) partagé… avec la Chevrolet Corvette!
Son design reste assez actuel et la CT5 qui lui a succédé a repris quelques éléments. Comme pour l’ATS, vous adorerez la puissance et les performances offertes pour le prix, surtout en version CTS-V, ainsi que la position de conduite. En revanche, l’habitacle surchargé et décoré de plastiques douteux, les surfaces tactiles imprécises et l’interface multimédia distrayante risquent de vous décevoir.
Cadillac XTS
Plus spacieuse, la XTS a existé de 2013 à 2019 – et même coexisté avec la CT6 pendant deux ans. Affichant un style plus classique, cette bagnole de luxe américaine n’a malheureusement pas su faire honneur aux grandes Cadillac du passé. Son V6 de 3,6 litres développant 304 chevaux pouvait être remplacé par un V6 biturbo de 410 chevaux, le premier entraînant deux ou quatre roues alors que le second s’accompagnait uniquement d’un rouage intégral.
On peut dire que la XTS représente le choix pour la clientèle traditionnelle. Elle se démarque par son grand confort de roulement et la direction est bien dosée pour le caractère de la voiture, qui n’a aucune prétention sportive. Le plus frustrant, au risque de nous répéter, est l’interface multimédia désagréable à utiliser. Le V6 biturbo est à éviter si la fiabilité et l’économie d’essence vous importe, d’autant plus que le moteur de base convient très bien.