Volkswagen et Nissan visées par des demandes d’action collective au Québec

Publié le 4 août 2025 dans Actualité par Guillaume Rivard

Deux demandes d’action collective visant les constructeurs automobiles Volkswagen et Nissan ont été déposées devant la Cour supérieure du Québec dans les derniers jours.

La première demande a été faite le 28 juillet par Martin Gervais au nom de toutes les personnes au Québec ayant acheté ou loué à long terme un Volkswagen ID.4. Elle allègue que le pare-brise a tendance à se fissurer dans la partie inférieure et de manière prématurée.

Le propre ID.4 2024 de M. Gervais a subi une fissure de 10 à 15 cm du côté conducteur alors que le véhicule avait accumulé environ 16 500 km en 10 mois sur la route. La fissure s’est prolongée sur le côté passager en entrant dans le garage chauffé du concessionnaire Volkswagen Lauzon Blainville pour une inspection. Le groupe Facebook « VW ID.4 – Québec » et des forums de discussion rapportent des histoires similaires.

Après une requête auprès de Volkswagen Canada, le concessionnaire a informé son client que la réparation ne serait pas couverte par la garantie et qu’il lui en coûterait 1 758,80 $ pour faire remplacer le pare-brise. M. Gervais a aussi envoyé une mise en demeure avant d’intenter une action collective, qui prétend que Volkswagen connaît le problème et n’en informe pas les acheteurs potentiels.

Photo: Louis-Philippe Dubé

L’action réclame le remboursement des coûts engagés ou estimés pour réparer le pare-brise et/ou des frais de remise payés au locateur à la fin d'un contrat de location au motif d'usure excessive en lien avec le pare-brise, de même qu’un montant équivalent à la différence entre le prix payé pour le véhicule et la valeur réduite de ce dernier. Des dommages punitifs en lien avec les manquements du constructeur sont aussi exigés.

Le cabinet Lambert Avocats de Montréal a été chargé du dossier.

Pendant ce temps, chez Nissan…

Une autre demande d’action collective a également déposée le 28 juillet, celle-ci par Lise Durocher au nom de toutes les personnes au Québec ayant acheté ou loué à long terme un véhicule de marque Nissan de couleur blanche. Elle fait état d’un phénomène de délaminage (décollement de la peinture par plaques) sur les véhicules Nissan, plus particulièrement de couleur blanche.

Il s’agit d’un problème qui affecte d’autres marques comme Toyota, Honda, Hyundai et Kia, rappelons-le.

La Nissan Micra 2017 de Mme Durocher a commencé à voir sa peinture s’écailler sur le hayon en avril 2024, après un peu moins de sept ans d’usure et 45 000 km sur la route. Les décollements ont continué ailleurs sur la voiture dans les mois suivants. La garantie initiale sur la peinture étant échue, il en coûterait de 1 000 $ à 1 200 $ pour effectuer les travaux chez un carrossier, ce que la conductrice estime trop dispendieux.

Photo: Michel Deslauriers

Surtout, elle juge qu'il est déraisonnable que le revêtement de sa Micra présente une aussi grande dégradation, comparativement à la vaste majorité des véhicules du même âge qui ont été construits par Nissan ou d'autres fabricants, d’autant plus qu’elle a toujours bien entretenu son véhicule et conduit prudemment depuis son achat.

La demande d’action collective cherche à obtenir un remboursement des coûts engagés ou estimés pour réparer la peinture et/ou des frais de remise payés au locateur à la fin d'un contrat de location au motif d'usure excessive en raison du décollement de la peinture, de même qu’un montant équivalent à la différence entre le prix payé pour le véhicule et la valeur réduite de ce dernier. Des dommages punitifs sont aussi exigés.

Lambert Avocats est encore une fois le cabinet qui s’occupe de l’affaire.

À voir aussi : 10 véhicules d'occasion réputés pour leurs problèmes de peinture

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