La Volvo V90 Cross Country et le XC90 T8 sur glace en Suède
Les familiales et les utilitaires sport à quatre roues motrices sont assurément des véhicules de choix pour braver les rigueurs de l’hiver québécois. Volvo a été la reine des familiales pendant quelques décennies et fait un retour en force cette année avec une toute nouvelle V90 superbement élégante et sa presque jumelle, un peu plus costaude, la V90 Cross Country.
Côté utilitaires sport, Volvo a connu une réussite spectaculaire avec son nouveau XC90, acclamé et couvert d’honneurs dès son lancement, l’an dernier. Y compris le titre d’Utilitaire de l’année décerné par le jury des prix nord-américains (NACOTY). Le constructeur suédois a continué d’étoffer cette série en y ajoutant ensuite une version à groupe propulseur hybride rechargeable, le XC90 T8.
- À lire aussi: Une Volvo V90 pour la police suédoise
- À lire aussi: Volvo V90 Cross Country 2017 : aussi séduisante, maintenant plus haute!
C’est d’ailleurs pour conduire la V90 Cross Country et le XC90 T8 au cœur de l’hiver que je m’envolerai bientôt pour Stockholm, la capitale suédoise, et ensuite vers Östersund, qui se trouve à plus de cinq cents kilomètres au nord-ouest. L’idée de Volvo est de nous permettre de conduire la V90 Cross Country et le XC90 T8 dans des conditions parfaitement hivernales, sur les routes jamais salées de la Suède et sur des circuits balisés et tracés sur la glace vive. Le plus ironique, c’est qu’il y fera un temps plus doux que chez nous, selon les météorologues. On verra bien.
J’étais un grand fan de la XC70, qui a longtemps été la meilleure de toutes les Volvo, à mon avis. Il me tarde de découvrir et de conduire l’héritière de cette familiale légèrement surélevée, merveilleusement pratique, solide, confortable et spacieuse, qui a comblé des masses d’inconditionnels. Parfois sur quelques centaines de milliers de kilomètres. D’autant plus que cette nouvelle V90 Cross Country est splendide, dedans comme dehors.
On peut évidemment en dire autant du grand XC90, dont la silhouette anguleuse et pourtant gracieuse est venue souffler un vent de fraîcheur dans cette catégorie des ‘utilitaires sport’ qui en avait un furieux besoin. Et la chose est doublement vraie pour son habitacle lumineux et moderne, dont le dessin, la finition et l’ergonomie ont quelque chose de révolutionnaire dans cette catégorie. Enfin des véhicules au design original et audacieux qui ne se contentent pas de singer les ténors allemands de leur spécialité respective.
Je suis très curieux de voir aussi comment le XC90 T8 se débrouille en conduite hivernale, particulièrement sur la glace, avec les moteurs électriques qui animent ses roues arrière, leurs impulsions dosées minutieusement par un bataillon de capteurs et quelques ordinateurs. Parce que la puissance et le couple sont certainement plus qu’abondants.
Son quatre cylindres Drive-E de 2,0 litres, suralimenté à la fois par un turbo et un surcompresseur, produit effectivement 313 chevaux, auxquels s’ajoutent les 87 chevaux du moteur électrique pour 400 chevaux bien ronds en puissance totale et un couple combiné de 472 lb-pi à 2 200 tr/min. La V90 Cross Country profite de 316 chevaux et un couple de 295 lb-pi, également fournis dès 2 200 tr/m, grâce à un groupe propulseur quasi identique, moteur électrique en moins.
Il faut évidemment souligner que la V90 Cross Country et le XC90 T8 sont construits sur des versions soigneusement adaptées de l’architecture SPA (Scalable Product Architecture), adaptable et modulable qu’a conçue Volvo. Ses ingénieurs ont d’ailleurs prouvé maintes fois qu’ils sont de grands maîtres en cette matière.
Avec un peu de chance, je pourrai aussi évaluer la performance et le comportement du XC90 T8 sur la neige et la glace, en mode purement électrique, puisqu’il est censé offrir jusqu’à 43 kilomètres d’autonomie avec une recharge complète de sa batterie de propulsion.
Je vous en reparle bientôt. En attendant, souhaitez-moi de bons vols vers la Scandinavie!
- Le compte-rendu complet de notre essai de la Volvo V90 CrossCountry.